Eric Westermann décroche une 4ème Toque au Gault&Millau

Eric Westermann, chef 1* Michelin du restaurant Le Buerehiesel, situé dans le parc de l’Orangerie à Strasbourg (67) vient de décrocher une 4ème Toque dans le guide Gault & Millau. L’an dernier, il recevait lors du Gault Millau Tour Alsace 2013, le Gault Millau d’or remis à l’auberge de l’Ill.

L’avis de Gault&Millau sur le restaurant Buerehiesel

Esprit de fête et modernité : voilà ce qu’exprime cette maison de plaisir au coeur du parc de l’Orangerie. Le Buerehiesel fait rêver, et le rêve se prolonge ! Eric Westermann a le bagage, le goût, l’envie pour rendre possible ce bonheur durable. Et s’il est clair que les grenouilles aux schniederspattle ou la volaille en baeckeoffe aux truffes sont nécessaires, il est aussi patent que chaque jour, l’étonnement et le renouvellement sont indispensables. Le chef répond au cahier des charges sans abandonner le style “Bubu”, le tartare de saint-jacques poudré de truffe s’accompagne d’une rustique crème de panais, le bar vapeur, superbe avec un hachis d’huître, va sur une crème réduite au riesling, la pomme de ris de veau parfaite dans le moelleux croustillant, avec les premières asperges vertes et morilles. Des racines, régionales et paysannes distillées avec générosité dans une carte bien de son temps, voilà pourquoi les sourires, très nombreux, fleurissent à chaque repas jusqu’aux desserts de même philosophie, gourmands et créatifs, facilités par un service lui aussi alerte, vivant et proche, dirigé avec intelligence. La cave a réponse à tout, ou presque, impressionnannte sur la région, et commentée avec brio par un brillant sommelier experts sur ses terroirs.

“On a connu le Buerehiesel d’Antoine Westermann” explique Marc Esquerré, “Aujourd’hui nous récompensons le travail d’Eric, la maison d’Eric et la cuisine d’Eric. Aujourd’hui tout le monde y va pour lui, même si il honore les racines de son père. Cela fait déjà six ans qu’Antoine Westermann a quitté le “Bubu” pour Paris et ses bistrots à succès. Eric vole donc de ses propres ailes dans cette exquise ferme alsacienne triplement centenaire, ouverte par une verrière sur le parc de l’Orangerie dessiné par André Le Nôtre. Fidèle à la cuisine initiée par son père, elle symbolise ce trait d’union entre les gaietés alsaciennes et provençales, mettant en valeur les légumes et les herbes potagères.

Le.Buerehiesel.fr