Julien Roucheteau et Guillaume Gomez ©Stephane Laure

Julien Roucheteau remporte le 2ème challenge culinaire du Président de la République

Lundi 24 juin à l’Ecole de Cuisine Grégoire Ferrandi à Paris, Julien Roucheteau, chef à L’Hôtel Lancaster (75) a remporté le deuxième Challenge Culinaire organisé par l’Association des Cuisiniers de la République Française présidée et fondée par Guillaume Gomez, Meilleur Ouvrier de France 2004.

27 Meilleurs Ouvriers de France ont été réunis pour composer le jury présidé cette année par Eric Fréchon. Et parmi toutes ces sommités, nous retrouvons l’Alsacien Jean-Paul Bostoen, MOF et second de Marc Haeberlin à L’auberge de l’Ill à Illhaeusern.

L’Alsacien Jérôme Schilling, formé au CEFPPA d’Illkirch (67) et second de cuisine au restaurant Guy Lassausaie à Chasselay (69), s’est hissé à la seconde place et s’est vu attribuer le prix du Mémoire Culinaire, suivi de Laurent Magnin, chef de partie à l’Hôtel de ville de Crissier en Suisse, qui monte sur la 3ème marche du podium.

6 candidats sont entrés en compétition, avec pour finalité de créer une recette originale et créative sur la thématique du “Rouget”, accompagné de 3 garnitures, un amuse-bouche à base d’œuf de poule et une Tartelette soufflée chaude au chocolat.

Stéphane COLLET, Professeur de cuisine au Lycée Hôtelier Saint-Martin, à Amiens (80)
Marc LAHOREAU, Sous-chef de cuisine au Domaine de Terre Blanche, à Tourrettes (83)
Laurent MAGNIN, Chef de partie au restaurant de l’Hôtel de Ville de Crissier, en Suisse
Thierry MERVILLE, Chef propriétaire de la Table des Merville, à Castanet Tolosan (31)
Julien ROUCHETEAU, Chef à l’Hôtel Lancaster, à Paris (75)
Jérôme SCHILLING, Second de cuisine au restaurant Guy Lassausaie, à Chasselay (69)

Ils avaient 5h 30 pour tout réaliser ayant pris soin également de proposer devant Fabrice Sommier, MOF sommelier, un accord mets/vins pertinent.

C’est François Hollande qui a remis le vase de Sèvres à Julien Roucheteau ©Stephane Laure
43 candidats avaient présenté leur dossier. 6 ont été sélectionnés d’après leurs recettes pour 8 personnes mais également sur la qualité de la rédaction de leur mémoire (2000 mots) portant sur Fréderic Anton, président du 1er challenge culinaire du Président de la République.

Si le concours s’est déroulé dans les cuisines de l’école Ferrandi à Paris c’est bien au Palais de l’Elysée, dans les salons de l’Hôtel de Marigny, que Julien Roucheteau s’est fait remettre le vase de Sèvres par François Hollande, le président de la République française.

Michel Roth, Guillaume Gomez et Jean-Paul Bostoen -DR
Le jury, composé BACQUIE Christophe, BELLOUET Gérard, BERTRAND Philippe, BISCAY Gabriel, BOSTOEN Jean-Paul, BOUSSIN Nicolas, BRIFFARD Eric, BURON Stéphane, DELABRE Laurent, DUBOIS Jérôme, FERAULT Denis, FRECHON Eric, GOBET Philippe, GOMEZ Guillaume, GRIERE Pascal, HATON Christophe, HENRIO Jacques, JOANNES Philippe, KRENZER Guy, LEMERCIER Jean-François, LEPRINCE Bernard, LEURANGUER Jean-Yves, MASSE Jean-Jacques, MILLE Philippe, POYAC Gilles, ROBERT Eric , ROTH Michel, SOMMIER Fabrice, VIOLA Joseph a pu noter le niveau d’excellence des candidats.

Après une longue délibération, Julien Roucheteau, chef à L’Hôtel Lancaster a été désigné comme grand vainqueur du Challenge Culinaire de la République 2013.

Et l’Alsacien Jérôme Schilling monte sur la deuxième marche du podium.
Elève du CEFPPA à Illkirch, formé Au Cerf d’Oberhoffen et chez Hubert Maetz à Rosheim, il rejoindra la brigade de Christian Willer à la Palme d’or hotel Martinez à Cannes pendant cinq années, reviendra un temps chez Jean-Yves Schillinger à Colmar, pour se rendre ensuite chez Thierry Marx au Château Cordeillan-Bages à Pauillac, et occupe aujourd’hui le poste de chef chez Guy Lassausaie à Chasselay.
En 2010, Jérôme Schilling décroche le trophée Henri Huck, en 2011, il intègre la Team de Jérome Jaegle pour le Bocuse d’or 2011, en 2012 il se hisse à la troisème place au Taittinger, et en 2013, il décroche la seconde place au Prosper Montagné.
Cette deuxième place au 2ème challenge culinaire du Président de la République le conforte dans ses aptitudes et ses motivations. Chaque concours s’est révélé être un précieux entrainement. Jérôme Schilling se prépare à présent pour le concours d’Un des Meilleurs Ouvriers de France.

Par Sandrine Kauffer
Crédit photos ©Stephane Laure