Frédéric Masse et Gérarld Passedat avec le jury et les candidats ©JulienBinz

EGAST ; Ludovic NARDOZZA remporte le TROPHÉE MASSE 2014

Strasbourg, le 17 mars, sous la présidence de Gérald Passédat, Ludovic NARDOZZA, Lauréat du Trophée Rhône-Alpes, du Domaine de la Clairefontaine à Chonas (1 étoile Michelin) chez Philippe GIRARDON a remporté la finale du trophée masse, qui se déroulait pour la première fois sur la scène d’EGAST à Strasbourg. Il remporte également le prix l’accord mets/vins décerné par le CIVA

L’Alsacien Joël Philipps se classe second. Lauréat du Trophée Alsace-Lorraine au Château du Mont Joly à Sampans chez Romuald FASSENET (1 étoile et MOF) il vient d’annoncer la reprise de l’Escale aux Quais à Strasbourg d’ici deux mois. Miriam BUTTERBACH, sélectionnée au Luxembourg qui se hisse sur la troisième marche du podium.

Organisé par Sabine et Frédéric Masse, de la Maison Masse la 12ème finale a réuni 6 candidats de talents Arthur MENAHEM, Ludovic NARDOZZA, Mathieu DESMAREST, Paul GENTHON, Miriam BUTTERBACH et Joël PHILIPPS qui disposaient de 4 heures pour présenter un Foie gras en deux services : un foie gras chaud et 3 pièces cocktail.

Ce concours qui a débuté en octobre 2012 à Marseille, voit sa finalité proclamée en mars 2014 sur le salon EGAST à Strasbourg. “J’ai assisté à une très belle finale de concours”, se réjouit Gérard Passédat, président du Jury, “Mais aussi à une belle histoire de cuisine. Une histoire de passation, de gestes techniques et de transmission qui étaient au rendez-vous”


Ludovic NARDOZZA remporte le TROPHÉE MASSE 2014 ©ThVallier
“Un chef du Sud, président de jury d’un concours de foie gras de canard pourrait surprendre”, commente Gérald Passédat, “mais ma famille est de Gascogne et j’adore le foie gras de canard même si je n’en ai pas sur ma carte”.

Sur le salon EGAST, les 6 candidats ont pris place derrière leur poste de travail. C’est la première fois qu’une finale se déroule dans de telles conditions, alliant stress d’une compétition, le public, les animateurs, médias, projecteurs, la chaleur, les bruits environnants et postes de travail restreints.


La plat Ludovic NARDOZZA ©ThVallier
“La difficulté est certes plus importante, mais elle est équitable pour tous “, souligne Guillaume Gomez, directeur technique du Trophée Masse. “Cela fait partie des composantes d’une compétition. Le résultat compte, mais le chemin parcouru pour l’atteindre est tout aussi important. Il s’agira pour le candidat de chercher à comprendre ce qui n’a pas été pour avancer. Le jury est là pour les renseigner. D’ailleurs, certains chefs viennent de loin”, dit-il mentionnant la présence de Hiroyuki HASHIMOTO en provenance du Japon. “C’est important de consacrer du temps pour former, transmettre et encourager les candidats”.


Au micro Gérald Passédat au Palais Rohan à Strasbourg ©ThVallier
Attablé dans le jury dégustation Christophe Bacquié, ancien directeur technique du trophée Masse reste très impliqué personnellement dans ce concours. “On s’est rendu compte de la valeur de ce concours et de ce qu’il représentait. C’est beau de voir les candidats sous pression. Nous serons attentifs au point de cuisson à l’assaisonnement et à la rigueur de leur travail à l’instant T. C’est cela qui est jugé” souligne le chef du Castellet. ”

Frédéric Masse a rendu hommage à son travail. “Il a élevé le niveau du concours”, dit-il succédé aujourd’hui “par l’infatigable Guillaume Gomez”.


Guillaume Gomez et le jury
Dans le jury technique, grille de notation en mains, David ALESSANDRIA lauréat de la 11ème édition et aujourd’hui enseignant à Ecole Hôtelière de Lausanne circule et observe avec attention les candidats. “Je ressens leur pression”, dit-il, avouant que c’est la première fois qu’il était juré. “La sensation est étrange et cette responsabilité permet d’appréhender différemment l’épreuve et de considérer les attentes du jury.”


C’est dans le cadre prestigieux du Palais Rohan à Strasbourg, et en présence des membres des Grandes tables du monde que le palmarès a été proclamé

” our la première fois, la finale ne s’est pas déroulée à L’Institut Paul Bocuse” a introduit Frederic Masse. “Et nous sommes ravis d’avoir été accueillis sur Egast et au Palais Rohan”, reprend-il, appuyant des remerciements à Nicolas Stamm, Serge Schaal, mais aussi Maurice Roeckel et Josiane Hoffmann.


“Quelque soit le résultats, vous êtes déjà parmi les grands”, lance-t-il aux candidats avant de céder la parole à Sabine Masse pour l’annonce des résultats.

Par Sandrine Kauffer
Crédit photos © ©Julien Binz


Le jury

Le jury,

Président
Gérald Passédat (3 étoiles Le Petit Nice à Marseille),

Directeur technique
Guillaume Gomez, président des Cuisiniers de la république et Chef des cuisines de l’Elysée

Le Jury
Jean-Georges Klein (3 étoiles l’Arnsbourg à Baerenthal),
Michel Roth (MOF consultant Président Wilson à Genêve),
Mathieu Viannay (MOF 2 étoiles La mère Brazier à Lyon),
Olivier Bellin (2 étoiles Auberge des Glazicks à Plomodiern),
Daniel RAMEAU président d’Euro-Toques internationales pour le Luxembourg,
Jean-Yves GUEHO L’Atlantide – 1*,
Thierry DRAPEAU La Chabotterie – 2*
David ALESSANDRIA, Ecole Hôtelière de Lausanne et lauréat de la 11ème édition,
Alain LE COSSEC Institut Paul Bocuse MOF,
Philippe GAUVREAU, La Rotonde – 2*
Christophe BACQUIE, Le Castellet, MOF 2*,
Laurent PETIT Le Clos des Sens – 2*,
Hiroyuki HASHIMOTO Exécutive chef Western cuisine de HAPPO-EN,
Bernard ANQUETIL Business cuisine de French F&B Japon/CFF
Pierre RESIMONT Restaurant l’Eau Vive -2 étoiles en Belgique,
Marc MEURIN Le Château de Beaulieu – 2*