La cathédrale de Strasbourg ©VisitAlsace

Strasbourg, gastronomie et tourisme (1/2)

Visiter Strasbourg, c’est partir à la rencontre de son patrimoine culturel, architectural, historique et gastronomique. Programmez- vous quelques sorties thématiques, pour conjuguer découvertes des monuments, évasions touristiques et plaisirs gourmands autour de belles recettes alsaciennes, qui font la part belle à la tradition et à notre terroir.

Pousser la porte des musées, pénétrer dans l’impressionnante Cathédrale et monter sur sa plate-forme, naviguer sur l’Ill, et fouler les pavés authentiques des quartiers pittoresques de Strasbourg aux allures de cartes postales. Puis, quel bonheur de s’attabler dans une winstub pour savourer les spécialités alsaciennes. Chaque winstub est une invitation succulente, où la générosité des plats fermiers rime avec convivialité des lieux. Accessible à toutes les bourses, la coquette winstub offre une atmosphère chaleureuse avec une décoration au goût d’antan.

Premier monument visité par les touristes, la Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg, mérite également la visite annuelle des Alsaciens
Premier monument visité par les touristes, la Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg, mérite également la visite annuelle des Alsaciens
Premier monument visité par les touristes, la Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg, mérite également la visite annuelle des Alsaciens

À tout seigneur tout honneur, la Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg, fondée en 1015 est l’emblème touristique et historique de la ville. Elle est le premier monument visité par les touristes. Elle mérite également, tel un rite, la visite des Alsaciens, si ce n’est que pour soutenir la fondation « Notre- Dame », dont les dons servent à l’entretien et à la restauration du monument.

Parée de grès rose, rehaussée d’un clocher et d’une flèche, elle a célébré fièrement son millénaire en 2015. Passer sous le frontispice et sa belle rosace, pour admirer de précieux joyaux tels les retables, les splendides vitraux, les insolites automates de l’horloge astronomique, et pour les plus chanceux, la crypte. L’orgue est une pièce maîtresse de la dimension spirituelle des lieux. En témoigne le dernier hommage rendu à Émile Jung. Enfin, pas d’hésitation, il faut prendre de la hauteur et gravir les 330 marches qui mènent au sommet, avec une vue panoramique imprenable sur la cité.

La Cathédrale en chiffre

> La première pierre de la Cathédrale est posée en 1015
> La Cathédrale de Strasbourg est haute de 142,15 m
> 1500 m2 de verrières historiées
> 6 044 m2 de surface bâtie
> Environ 240 portes qui donnent accès à près d’ 1 km de coursives
> Environ 150 gargouilles
> La plateforme à 66 m
> 330 marches
Au bon Vivant avec vue sur la Catédrale ©Sandrine Kauffer-Binz
Au bon Vivant avec vue sur la Catédrale ©Sandrine Kauffer-Binz
« Au Bon Vivant » avec vue sur la Cathédrale
Ces émotions historiques et légèrement sportives ouvrent l’appétit. En sillonnant la belle ruelle pavée qui mène à la place du Marché aux Cochons de Lait, la winstub « Au bon Vivant » est une halte bienvenue. Bonhomie et gourmandise, franche convivialité et ripailles sont à prévoir « Au Bon Vivant ». Mais qui est ce personnage suspendu à l’enseigne ? Bedonnant, hautement sympathique et accueillant. Comment se nomme-t-il ? s’interroge-t-on. « Jean Bonno », répond le chef ….(ndlr : jambonneau).
La choucroute du bon vivant ©Sandrine Kauffer-Binz

Les plaisirs de la vie, de la bonne chère et de la gastronomie sont illustrés sur les fresques en mosaïque flanquées de petits dictons pas piqués des hannetons, situées dans la seconde salle à l’étage. La vue sur la Cathédrale et les pittoresques maisons à colombages n’en sera que meilleure. L’été, c’est l’endroit parfait pour commencer la soirée avant de se rendre au feu d’artifice ou au spectacle « sons et lumières » de la Cathédrale.

La salle est boisée, du plancher au plafond encastré. Les banquettes aux dossiers rougeoyants surplombés d’une coiffe alsacienne sont un clin d’œil à notre folklore joyeux. Un vitrail lumineux fait office de carte postale du quartier, sublimé par l’artiste peintre François Zenner. Son cadre authentique est idéal pour déguster des plats typiques et gourmands, faisant la part belle aux pommes de terre qui se déclinent en grumberekiechele (galettes) et rösti gratinés au munster, au roquefort ou aux trois fromages.

le jarret braisé au Picon ©Sandrine Kauffer-Binz

Parmi les spécialités, la généreuse choucroute traditionnelle et ses 5 garnitures, le jarret braisé au Picon, la tête de veau sauce gribiche, l’escalope de veau sauce marchand de vin, ou encore les tartes flambées qui se dégustent en « formules à volonté ». 10 recettes sont à partager : de la champignon gratinée à la chèvre miel, en terminant avec la pomme-cannelle flambée au calvados, la griotte- amande flambée au Kirsch ou la chocolat-banane. Tous les becs sucrés seront satisfaits.

Au Bon Vivant
7, rue du Maroquin
67200 Strasbourg
87 couverts/ 2 étages
Tarte Flambée à partir de 8,30 euros + formule
Ouvert 7 jours sur 7

Les ponts Couverts à Strasbourg

Envie d’une petite croisière ? d’une terrasse ombragée ? de se la couler douce tout en restant en hyper centre-ville ? envie de farniente qui donne immédiatement un air de vacances, sans quitter ses contrées?

Située à deux pas de l’Ancienne Douane, du marché des brocanteurs place des Tripiers, avec sa vue sur la place du Marché aux Cochons de Lait, « Le Pfifferbriader » rejoint l’appontement des bateaux de promenade, en face du musée historique de la ville. Embarquez près du Palais Rohan pour naviguer et admirer la Petite France, les écluses, les Ponts Couverts et le barrage Vauban, vestige des fortifications de la ville sous Louis XIV.

Le Pfifferbriader à Strasbourg ©Sandrine Kauffer-Binz

 

J’aimerais une table près des vitraux

« Le Pfifferbriader » dégage une atmosphère chaleureuse de winstub alsacienne, avec ses tables en bois habillées du typique tissu kelsch, complétées par des objets de décoration chinés.

L’âme de son historicité s’inscrit dans son caractère rustique, émanant de ses plafonds bas et poutres apparentes. D’authentiques vitraux répondent à ceux de la Cathédrale voisine. Ils projettent un rayon de lumière quasi mystique. Ils illuminent des scènes de la vie des artisans et des paysans d’autrefois, témoins de l’histoire de ces lieux. Ils nous replongent il y a plusieurs siècles, dans l’épopée moyenâgeuse de cette ancienne taverne du XVIe siècle, qui accueillait autrefois des jongleurs et des conteurs à la table des seigneurs.

Souris d’agneau confite aux épices douces et choucroute du Pfifferbriader ©Sandrine Kauffer-Binz

Sur la carte du « Pfiff », petits et grands trouveront le mets qui leur plait.

Foie gras, escargots « à l’alsacienne », salade alsacienne (cervelas et emmental), tarte et soupe à l’oignon avec ses croûtons et bœuf gros sel. La choucroute aux trois poissons (loup, saumon, haddock) est servie avec une sauce beurre blanc. La choucroute garnie (knacks, poitrine salée, saucisse fumée d’Alsace, poitrine fumée et quenelle) est généreuse. La choucroute royale (on rajoute encore un 1⁄2 jarret ), les fleischkiechles à la crème, le baeckeoffe aux trois viandes sont bien cuisinés, sans oublier le véritable coq au Riesling.

le lapin moutarde à l’ancienne, en suggestion au Pfifferbriader ©Sandrine Kauffer-Binz

Pensez-vous qu’il manque une seule recette emblématique alsacienne ?

Après le repas, rien de tel que de flâner, de se balader le long des quais pour finaliser cette journée tout en douceur et en beauté, à fleur d’eau.

Par Sandrine Kauffer-Binz
Crédit photos Sandrine Kauffer-Binz et DR

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Le Pfifferbriader
14, place du Marché aux Cochons de Lait
67200 Strasbourg
03 88 24 46 56 90
couverts / 2 étages/ 90 places en terrasse
Ouvert 7 jours sur 7