De G à D : Patrice Caillault, Nicolas Stamm, Eric Frechon et Patrick Bertron. D.R

Marc de Champérard “l’Université populaire de la cuisine”

Dans le cadre de ” l’Université populaire de la cuisine ” et en partenariat avec les magasins BUT, Marc de Champérard, a demandé à quatre chefs renommés, dont Nicolas Stamm de la Fourchette des Ducs à Obernai ( 67) de présenter un cours de cuisine.

Marc de Champérard avait déjà, il y a quelques semaines, envoyés les grands chefs dans le métro pour donner des cours de cuisine gratuitement. La seconde phase de l’opération consiste à les conduire dans les magasins But, pour permettre à tous d’accéder gratuitement aux fourneaux des plus grands.

Las de voir la grande cuisine réservée à une élite, le critique gastronomique Marc de Champérard, a décidé de la démocratiser en créant, avec les magasins But, “l’Université populaire de la cuisine”. Le But : ( sans jeu de mots) rendre la gastronomie accessible à tous.

Cinquante magasins de l’entreprise But sont concernés, sur l’ensemble du territoire : ” Les premières initiatives du genre devraient débuter le 8 mars prochain, simultanément à Nanterre, Mâcon, Lorient et Strasbourg “, explique la directrice générale marketing et communication de But, Bérangère Lamboley.

Les quatre chefs qui ouvriront le bal seront Eric Fréchon, qui officie au Bristol, à Paris, Patrick Bertron (relais Bernard Loiseau en Côte-d’Or), Nicolas Stamm (La Fourchette des ducs à Obernaiet Patrice Caillault (domaine de Rochevilaine dans le Morbihan).

Derrière les fourneaux, chacun de ces chefs bénévoles, devrait recevoir jusqu’à trente convives pour un cours d’exception, d’une durée variable allant d’une à deux heures.

Au menu : un maximum de conseils simples à mettre en œuvre “pour donner envie à toutes les classes de la population de réaliser de la très bonne cuisine, chez eux”, précise Marc de Champérard. Et pour accentuer cette proximité entre mets de choix et cuisine quotidienne, ” chaque région aura un thème culinaire propre pour remettre au goût du jour des spécialités souvent réservées aux grands restaurants”, ajoute le critique gastronomique.