La première terrasse est celle du restaurant l'auberge de l'Ill et la seconde au fond celle de l'hôtel des berges

L’hôtel des berges et les “bords de l’Ill”

Les berges de l’Ill à Illhaeusern ont inspiré de nombreux artistes, dont Jean-Pierre Haeberlin. Les célèbres aquarelles qu’il peignait, illustraient les menus de l’auberge de l’Ill, qui peut se targuer d’avoir fêté 50 ans de 3 étoiles Michelin en 2017.

Au fond du jardin, prolongeant la belle terrasse du restaurant, se niche un écrin hôtelier, posé dans un petit coin de paradis. Si la définition du bonheur pouvait se résumer à s’abandonner quelques heures, à lâcher-prise pour mieux se retrouver, c’est à l’Hôtel des Berges que le charme s’installerait pour l’éternité.

L’hôtel des Berges vient de lancer ” les Bords de l’Ill “, une expérience à découvrir sans tarder. Pendant cette période trouble, confinée, l’esprit a envie de s’aérer, de se ressourcer et il est grand temps de prendre des vacances et séjours dans notre belle région.

L’hôtel des berges et les “bords de l’Ill”

Quand le divin s’éprend de l’humain, quand le spirituel tombe d’amour devant la beauté du naturel, tous les sens s’émerveillent de la magie des lieux et savourent la générosité de la famille Haeberlin.

Avec le saumon soufflé, la truffe sous la cendre, la mousseline de grenouilles, la pêche Haeberlin, c’est le patrimoine culinaire de la maison, qui s’invite au panthéon des plats signatures marquant des générations. La cuisine est un acte d’amour et la famille Haeberlin incarne une corne d’abondance de tendresse et de bienveillance. Avec humilité, générosité, exemplarité, elle a traversé le temps de l’excellence.

 

Vue depuis L’Airstream ©Sandrine Kauffer-Binz
Vue depuis L’Airstream ©Sandrine Kauffer-Binz

L’Hôtel des Berges c’est la maison de Marco Baumann, l’époux de Danielle Baumann-Haeberlin. À ses côtés, son fils Édouard en charge du marketing assure son développement.

«Mon père est à l’hôtel ce que Marc Haeberlin est en cuisine», résume Édouard Baumann. Il l’incarne et le personnalise, il insuffle ce supplément d’âme qui confère tout le charme d’un hôtel familial de 18 chambres et suites.

Bénéficiant d’un cadre romantique et bucolique, où la nature s’épanouit au doux son du chant des oiseaux, l’Hôtel des Berges est un trésor de contemplation. Telle une célébrité, une cigogne lascive, défile le long des berges, posant pour la postérité.

 

Nuit insolite, la caravane s'installe dans le jardin
Nuit insolite, la caravane s’installe dans le jardin

En 2016, l’Hôtel des Berges déploie une nouvelle vague d’élégance en construisant le Spa des Saules, une chapelle, un institut de soins esthétiques et 5 nouvelles chambres.

Au fond du jardin l’étonnante maison du pêcheur s’est refaite une beauté, tandis que s’installe audacieusement une caravane vintage, reflet des temps modernes.

Longiligne, aux courbes intemporelles, elle fait sensation. L’Airstream Overlander International de 1972 est une pure merveille dans le standing de luxe des logements insolites. Ce nid d’amour, mobile de 18 m2, conceptualisé tout en longueur, offre un lit queen size, sous la voûte des arbres.

 

Edouard Baumann pose de la l’Airstream ©Sandrine Kauffer-Binz
Climatisée, tout y est fonctionnel avec vue imprenable sur l’Ill. Bien installé sur sa terrasse face à l’étang, admirant sa faune et sa flore, il suffit de contempler le bleu de la piscine scintillant sous les rayons du soleil, pour s’imaginer être seul au monde. Un instant magique vécu par Salomé, la fille de Danielle et Marco Baumann, puisque l’histoire raconte qu’elle l’a inaugurée pour sa nuit de noces.

 

Comme les belles salles du restaurant, le Spa des Saules est signé par les architectes Patrick Jouin et Sanjit Manku. Murs enduits de chaux, pierres naturelles, bois de chêne clair ; la nature a repris son droit d’authenticité. La beauté dans son plus simple appareil, mise à nue devant l’essentiel.

 

La piscine extérieure de 25 m. ©Sandrine Kauffer-Binz
La piscine extérieure de 25 m. ©Sandrine Kauffer-Binz

L’environnement épuré et apaisé, permet de se concentrer sur son intériorité. On apprécie quelques longueurs dans la piscine extérieure de 25 m (ouverte toute l’année), une relaxation dans le jacuzzi ou les bains intérieurs, une sudation dans le sauna et le hammam, un massage ou des soins corporels dans l’une des 5 cabines. L’expérience va permettre un lâcher-prise allégorique, renforcé par une parenthèse spirituelle dans « la chapelle ».

Le nom « Spa des Saules » est un hommage à Paul Haeberlin, qui utilisait la feuille de saule, fil conducteur de l’établissement. Édouard s’est rapproché d’une entreprise alsacienne pour développer une gamme de produits à base de saule blanc, dont les vertus détoxifiantes, relaxantes et apaisantes sont en harmonie avec le Spa.

 

La Chapelle, une évasion sensorielle

La chapelle » est énigmatique et sensorielle. Une intrigue, une vision toute personnelle d’un spa bien-être pensé par la famille Baumann-Haeberlin.

«L’idée, est de prendre soin de son corps au Spa et de monter à l’étage, prendre soin de son esprit dans la chapelle », explique Édouard Baumann. « Nous avons souhaité une salle de repos, de méditation, de réflexion spirituelle et œcuménique. Allongé sur des banquettes cosy, ambiancé d’une lumière tamisée, le regard s’émerveille et vagabonde sur le scénario (vidéo) projeté sur le plafond voûté, tel un son et lumière.

Edouard et Marco Baumann

 

« Les clients habitués des Spas se souviennent de l’expérience au cœur de la chapelle », relève Marco Baumann. « C’est inédit, le fruit d’une réflexion familiale. Nous avons hésité avec une salle de fitness, qui semblait incontournable. Mais, les environs sont idylliques pour courir, nous prêtons des vélos et la piscine offre l’occasion de faire de belles longueurs. La chapelle incarne nos valeurs, notre philosophie de vie et notre spiritualité au sens philosophique du terme », poursuit Marco Baumann. « La chapelle est un espace que chacun peut s’approprier, ressentir librement, y lire, pratiquer le yoga, renouveler ses vœux de mariage et des concerts peuvent s’y jouer », dit-il en mentionnant celui de Jean-Louis Aubert (Téléphone) et Mika.

Admirez ces symboliques poutres en croix. Les rayons du soleil, complices, jouent une partition lumineuse dans les voûtes (célestes) diffusant un faisceau quasi mystique. La pureté des murs calme la vue et apaise l’esprit. « En définitive, la chapelle apporte une nourriture intellectuelle, et il appartient à chacun d’y vivre son moment intime et personnel », suggère Marco Baumann, ancien séminariste.

« Je me souviens de la première fois que Mika a séjourné chez nous. Il chantait le soir à la foire aux vins de Colmar et semblait sans énergie », raconte Marco Baumann. «Je lui demande : souhaitez-vous changer votre humeur ? Je lui suggère alors une descente à la nage dans l’Ill. On part avec le Ranger, on remonte le cours d’eau, puis on se laisse porter pendant 45 mn par le courant dans une eau à 19°, parmi les végétaux et les poissons. C’est une aventure qui exige de quitter sa zone de confort, c’est un baptême ! Une renaissance », s’exclame Marco Baumann, tout sourire.

« Mon père est généreux et disponible, il sait parfaitement à qui et quand il peut proposer cette expérience, mais elle marque les esprits et reste gravée à jamais dans la mémoire de ceux qui ont pu l’accompagner », précise Édouard Baumann. « Mon père est un personnage, c’est le génie de l’inattendu », s’amuse son fils, co-gérant de l’Hôtel.

Connaissez-vous Marco Baumann ?

Marco va construire l’Hôtel des Berges en 1992 ©Sandrine Kauffer-Binz
En 1983, il épouse Danielle Haeberlin, la fille de Marie et Paul Haeberlin et la soeur de Marc Haeberlin. Propriétaire de l’Hôtel des Berges, Marco Baumann, natif de Village-Neuf est cuisinier de métier. « Je voulais devenir séminariste », dit-il très intéressé par les écritures saintes, à l’instar de Danielle qui s’intéressait à la théologie. « Catholique, je me suis converti au protestantisme, comme Danielle », précise- t-il. Après avoir effectué son apprentissage dans un restaurant au sein de son village, il rejoint deux restaurants étoilés Michelin transfrontaliers avant de s’envoler vers la Californie. Il décroche un job, obtient sa carte verte et projette d’ouvrir une entreprise. « Je vivais mon rêve américain », dit-il le regard perdu dans les souvenirs. « En partant, j’avais confié à mon ami d’enfance que si je devais rentrer en Alsace, c’était uniquement pour travailler à l’Auberge de l’Ill » lance-t-il sans y croire. Il rêvait de travailler avec Paul Haeberlin. « À 15 ans j’ai eu la chance d’y être invité. Je me souviens du choc émotionnel né de la mousseline de grenouille et la truffe sous la cendre. » La maman de son ami fait jouer ses relations et un beau matin Monsieur Paul Haeberlin est au bout du fil. Incroyable destin, il hésite, mais comment renoncer à son rêve alsacien ? Il accepte pour une année, mais il y rencontre sa future épouse. « Quel choc », se souvient-il, « Entre la superficialité des relations californiennes et la sincérité de Danielle ».
En cuisine, la pression monte et Marco ne trouve pas sa place entre les 4 chefs (Mrs Paul, Marc, Daniel et son chef de partie). Monsieur Paul l’apprécie et l’encourage. « Il avait ce don de cerner les gens en 3 secondes. Silencieux, il observait intensément », se souvient Marco. « Quand il venait en cuisine voir ce que l’on faisait, échanger ou proposer d’aider, c’était une marque d’affection de sa part. Une preuve d’amour».
La famille propose à Marco de rejoindre Jean-Pierre en salle dans les fonctions de Maître-d’hôtel. C’est alors qu’une place de directeur d’un établissement s’offre à lui dans le sud de la France. Il accepte planifiant son départ avec Danielle. Monsieur Paul souhaite les retenir et puisqu’il était question d’ouvrir un hôtel derrière le restaurant, Marco va construire l’Hôtel des Berges en 1992 avec 10 chambres et la cabane du pêcheur. En 2002, une extension au bâtiment augmente la capacité avec deux suites et une nouvelle salle petit-déjeuner. En 2016, 5 nouvelles chambres, le Spa des Saules, la Chapelle et l’Airstream viennent compléter les prestations hôtelières de ce 5*.

 

les petits déjeuners sur barque
Les petits déjeuners sur barque
La merveilleuse Ill est aussi le point d’embarquement des petits déjeuners au fil de l’eau. Deux bateliers naviguent et passent devant l’ancienne maison de Paul Haeberlin, aujourd’hui habitée par son petit-fils Édouard. L’excursion fluviale emprunte 3 rivières différentes en une heure. Un pur régal des yeux et des papilles, qui découvrent les trésors gourmands embarqués pour le premier repas de la journée : viennoiseries, confitures, yaourts, crèmes brûlées, kougelhopfs à partager, tout est réalisé à l’Auberge. S’ajoutent de la charcuterie et du fromage de Ribeaupierre.

 

La salle des petits-déjeuners
La salle des petits-déjeuners
À l’instar d’une seule caravane, une seule barque navigue à la faveur d’une météo clémente. « L’exception et la rareté confèrent une préciosité », relève Édouard Baumann, « Mais surtout notre développement commercial repose sur une déontologie et demeure en harmonie avec les valeurs familiales qui nous animent.

 

Hôtel des Berges
Hôtel des Berges
À l’Hôtel des Berges, tout comme à l’Auberge de l’Ill, le marketing s’appuie sur une éthique et un profond respect de nos équipes et de la clientèle. Il ne faut pas oublier d’où on vient et à qui on doit tout ! », dit-il, mentionnant les pères et frères fondateurs, Jean-Pierre et Paul Haeberlin. L’Hôtel des Berges est une parenthèse, une bulle familiale dans laquelle on cherche refuge face au rythme effréné de la vie.

 

De G à D : Salomé Baumann-Lewandowski; Sarah Francis Perinel, Maxime Muller, Danielle Baumann-Haeberlin, Marco Baumann, Edouard Baumann, Isabelle et Marc Haeberlin, Laetitia Haeberlin, Xavier et Anne-Sophie Muller et ©Sandrine Kauffer
De G à D : Salomé Baumann-Lewandowski; Sarah Francis Perinel, Maxime Muller, Danielle Baumann-Haeberlin, Marco Baumann, Edouard Baumann, Isabelle et Marc Haeberlin, Laetitia Haeberlin, Xavier et Anne-Sophie Muller et ©Sandrine Kauffer
Y séjourner, c’est rencontrer la famille Haeberlin, car pas moins de 8 membres sont omniprésents et évoluent du restaurant à l’hôtel, mais c’est aussi pour les hôteliers des moments de vie exceptionnels.

 

La plus belle auberge du monde est à Illhaeusern. Les clients reviennent du monde entier, sincèrement attachés à la famille Haeberlin, un modèle d’exemplarité, de bienveillance, d’amour et de générosité.
Pour prolonger les bienfaits de ce paradis terrestre et apprécier toutes les nuances de beauté de ce jardin extraordinaire, contemplez-le à la nuit tombée et dès les premiers rayons du soleil.Par Sandrine Kauffer-Binz

Hôtel des Berges
4 rue de Collonges au Mont d’Or
68970 Illhaeusern
03 89 71 87 87
www.auberge-de-l-ill.com

Où sortir dans les environs ?

Séjourner à l’Hôtel des Berges permet d’apprécier les prestations complémentaires du restaurant gastronomique. Toutes les activités du Spa, de l’institut et de la chapelle sont au cœur du programme pour se ressourcer. Quand le temps le permet, sur la terrasse de la chambre ou allongé sur un transat, un bon livre offre une évasion littéraire.
Des activités sportives, culturelles et touristiques sont conseillées et organisées : descente de l’Ill en canoë, location de trottinettes et vélos électriques, visite de la route des vins d’Alsace et des caves de vignerons (Bott Frères à Ribeauvillé ou Colette Faller à Kaysersberg), sans oublier des bonnes adresses pour déguster une truite au bleu, du vivier du restaurant « La truite » à Illhaeusern, une choucroute « Au Bon Pichet » à Sélestat, une tarte flambée à « l’Auberge Saint- Martin » à Kintzheim ou découvrir la belle terrasse de « l’Auberge du Parc Carola » à Ribeauvillé.
Cependant, un room-service permet de se faire plaisir avec un croque-monsieur aux truffes ou une salade de poissons par exemple, accompagnés de quelques bulles et le bonheur des gourmets reste à son apogée.