Christophe Weber est le chef de cuisine du Bestial à Strasbourg

Le Bestial bistronomique de Christophe Weber à Strasbourg

Situé au parc des Forges dans la zone d’activité de Koenigshoffen proche de Strasbourg (67), au rez-de-chaussée d’un immeuble de bureaux, se trouve le restaurant le Bestial. Diplômé du Lycée hôtelier Alexandre Dumas à d’Illkirch, Christophe Weber fait un stage à l’hôtel-restaurant Clairefontaine (1 macaron Michelin) à Diekirch au Luxembourg, puis intègre le groupe Hilton, pendant une dizaine d’années.

Son parcours commence à la Maison du bœuf, le restaurant gastronomique de l’hôtel Hilton de Strasbourg. Puis, il quitte son Alsace natale, pour se rendre à Lyon (69) pour l’ouverture de l’hôtel Hilton et le casino Partouche, où il devient chef de banquet puis chef exécutif pendant 5 ans.

Durant ses années au sein du groupe Hilton, Christophe Weber s’inscrit en stage chez Joel Robuchon pour apprendre les nouvelles techniques culinaires telles la cuisson à base température, la cuisine sous-vide ou bien encore la cuisine moléculaire.

Il s’envole à Caracas, Berlin ou encore à Athènes, quelques mois, pour promouvoir la cuisine française lors de Festivals gastronomiques au sein des hôtels Hilton.

Il vivra une expérience cinématographique également chez Lenôtre puisqu’il était en charge de la préparation des plats du film Vatel, qui évoquait les derniers jours du cuisinier François Vatel, maître d’hôtel du prince Louis II de Bourbon-Condé, au château de Chantilly.

huîtres Poumegous comme un tartare

En 2001, il quitte le groupe Hilton, et choisit Barcelone en Espagne pour ouvrir le “Comptoir du 7” ; un bar à tapas français et une table bistronomique avec des produits du terroir espagnol.

Après 8 années passées sous le soleil espagnol, il revient en Alsace, sa région natale et travaille pour le traiteur Chez Soi où il est en charge des repas gastronomiques pendant 2 ans.

foie gras mi-cuit de canard, fruits, épices de Noel

En novembre 2012, Christophe Weber décide à nouveau se mettre à son compte en créant le restaurant le Bestial à Strasbourg.

« Une opportunité s’offrait à moi, alors j’ai décidé d’ouvrir mon second restaurant», souligne-t-il. «C’était un pari risqué car le local se trouve dans une zone d’activités commerciales, mais l’avantage est, qu’il se trouve dans zone franche également. Je l’ai visité vide et neuf », dit-il. «J’ai investi 300 000€ pour créer un nouveau commerce restaurant. C’était un beau challenge ! », déclare le Chef.

pièce de thon snackée, crémeux topinambour, foie gras et truffe noire d’hiver

Au restaurant le Bestial, le chef propose une cuisine du marché bistonomique. Pour cela, il travaille avec des producteurs locaux tels que la Ferme Obrecht à Handschuheim (67) pour les fruits et légumes.

Selon arrivage, il cuisine les viandes telles que la blonde de Galice ou bien de la limousine maturée. «90% de ma clientèle est une clientèle d’affaires, en provenance des entreprises environnantes. Le restaurant a une capacité d’une soixantaine de couverts et en été, nous installons une terrasse qui se trouve à l’avant du restaurant», explique Christophe Weber

burger des « fêtes » à la truffe noire et au foie gras

A midi, les clients peuvent choisir le menu « Retour du marché » à 17,90€ ou les suggestions sur ardoise. Pour le diner, place à la créativité, avec le menu « Création » en 4 plats à 38€.

En ce moment le chef propose des huîtres Poumegous préparées comme un tartare, un burger des « fêtes » à la truffe noire et au foie gras, un risotto aux noix de Saint-Jacques, coquillages et safran d’Alsace et pour finir une forêt noire déstructurée, gel au vin chaud et glace au fromage blanc.

Chocolat au beurre salé, « chouchou » vanille

En octobre 2016, Christophe Weber a été intrônisé membre des Disciples Escoffier, parrainé par Sylvie Grucker, Chef du Pressoir de Bacchus à Blienschwiller et Alain Kleinbeck, responsable restauration à la SAPAM. «C ‘est une grande fierté et un honneur pour moi d’être membre d’une telle association», reconnaît Christophe Weber.

Par Julie Jacques
Crédits photos : Julie Jacques et Christophe Weber

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