Dimanche 5 janvier 2025, la brasserie La Bourse, institution strasbourgeoise depuis près d’un siècle 1 Place du Maréchal de Lattre de Tassigny, fermera ses portes pour bénéficier d’une véritable métamorphose, esthétique, conceptuelle et culinaire, pour devenir la Brasserie LOUISE, une brasserie contemporaine. Ouverture avril 2025 avec le nouveau chef Yannick Mattern, qui avait officé 20 ans au Chateau de l’Ile à Ostwald.
Associés dans ce nouveau projet d’envergure, Pierre Diebold, (Il Felice, Brasserie Boehm) et Jean-Noël Dron (Les Grandes Brasseries de L’Est, dont fait partie la Bourse) proposeront, à cette adresse mythique, symbole de l’architecture néo-classique de la fin du XVIII siècle, une brasserie contemporaine délicieusement rétro : entre élégance, modernité, histoire et design, LOUISE se dévoile résolument tendance tout en alliant subtilement charme et caractère. Rénovation de la salle principale mais également des deux salons, réorganisation de l’espace central, design et code couleurs revisités, nouveau mobilier, nouvelle ligne culinaire, jeu de lumière et de volume, ce projet ambitieux est porté par Olivier Lopez, architecte et designer Dorénavant Studio, la référence en matière de néo-brasserie.

Grande brasserie contemporaine et délicieusement rétro, Louise se veut à la fois réconfortante et moderne, dans et autour de l’assiette. Louise, pour une adresse élégante et intergénérationnelle, à la typographie affirmée dont la déclinaison de couleurs chaudes renvoie à l’éclatante luminosité du lieu. Louise, qui twiste les codes de la brasserie traditionnelle, est ouverte tous les jours. Dans une ambiance aussi animée que conviviale, si caractéristique de ce type d’établissement, elle accueille, du petit déjeuner au last drink en passant par le café de l’après-midi, l’apéro et le dîner, les amateurs de produits sublimés. Dans la salle principale, autour du bar, en terrasse ou dans les salons Louisette et Verrière, Louise se dévoile résolument tendance tout en alliant subtilement charme et caractère.

Après trois mois de travaux dirigés par Patrick Baise et mobilisant une douzaine de corps de métier, Louise, à l’enseigne néon et dont les portes aux ouvertures en forme d’arcade s’inscrivent dans la façade, est la nouvelle adresse strasbourgeoise. Si la face extérieure, entièrement réalisée en grès rose, fait appel à l’emblématique architecture française de la fin du XVIIIème siècle, le style et l’ambiance de Louise, signés par les designers Olivier Lopez et Kevin Zanni de Dorénavant Studio, se veulent Art Déco. Avec ses grandes baies en arche, Louise épouse délicatement des tons orange brûlé qui se mêlent à une couleur complémentaire, le bleu cobalt assurant ainsi un équilibre dans l’élégance des brasseries aux bois de teinte noyer et aux touches de laiton. Au plafond, dont la hauteur de 6m subjugue, un ciel majestueux en trompe l’œil est orné d’une série de lustres imposants qui revitalisent l’espace grâce à une nouvelle lumière plus harmonieuse. Référence en matière de brasseries, la manufacture auvergnate Hugues Rambert signe tous ces luminaires. Le sol, habillé d’une mosaïque d’origine, se distingue à l’entrée par une mosaïque sur mesure exécutée par Pierre Tatin, Meilleur Ouvrier de France, ancrant Louise dans ce nouvel écrin.

Dans la salle principale d’une superficie de 210m2, la brasserie s’organise autour d’un bar de 4m de haut dynamisant l’espace par son centre. Ici, environ 120 places sont réparties entre les tables et le comptoir réalisés en grande partie en pierre de lave émaillée. Un jeu de volume et de hauteur s’invite à travers les diverses assises. Banquettes linéaires, fauteuils crapaud aux influences du début du XXème et chaises en bois d’inspiration Thonet entourent la grande table d’amis et peut compter jusqu’à 12 convives. Louise, c’est aussi deux salons aux modénatures d’origine qui peuvent se privatiser et dont les détails sont à retrouver page
C’est sous la direction du chef alsacien Yannick Mattern que la carte de Louise se dévoile. Sportif averti, Yannick Mattern, qui a officié presque 20 ans à l’Hôtel Restaurant Le Château de L’Ile à Ostwald, affectionne particulièrement le travail autour des sauces.

En privilégiant principalement les circuits courts, il propose des créations de produits bruts de saison sublimés avec technique et générosité. À travers un jeu de textures, de saveurs et de couleurs précis et moderne, Yannick Mattern signe ici une carte très « brasserie » complétée par une carte de cave d’une centaine de références. Avec Charles Deguille, directeur de l’établissement, il dirige une brigade d’une quarantaine de personnes pour assurer 180 couverts en salle et 120 en terrasse.
Ouverte 7/7, en continu à partir de 7h30 en semaine et de 9h le week- end, Louise propose une carte typique de brasserie, entre grands classiques et revisites, ainsi qu’une formule déjeuner en 3 plats (25€) du lundi au vendredi et des suggestions à l’ardoise. Il y a les Huîtres/citron/vinaigre de vin, croque-monsieur à la truffe, tacos au thon mariné à l’asiatique, crevettes/mayonnaise citronnée, assortiment de charcuterie. Le fameux pâté en croûte de Louise, lard de Colonnata et pistaches, Les escargots fondants, champignons de saison, jus de persil et lait d’ail La tartelette de légumes fraîcheur, basilic et thym, l’Épaule d’agneau de 7h, beurre d’ail, polenta crémeuse et ratatouille fine, l Tartare de bœuf charolais, bouquet d’herbes fraîches, frites fraîches ou encore le Vol au vent de veau et volaille d’Alsace, knepfle au fromage blanc maison
Pour finir en douceur, les crêpes Suzette flambées à table et glace vanille, le gourmand Paris Brest au praliné, la gaufre maison ivre de chocolat, tout chocolat comme un finger ou encore le flan parisien à la vanille.
Photos ©Divinementiel et plats ©Sandrine Kauffer







La Brasserie de la Bourse, Témoin de la « Belle Époque »
Inaugurée en 1927, la Brasserie de la Bourse de Strasbourg est le symbole d’une architecture et d’une tradition hors pair. Vous y dégusterez toutes les spécialités régionales et traditionnelles dans une ambiance conviviale et chaleureuse.
À l’intérieur, vous êtes entouré par la Belle Époque et des serveurs en uniforme. Une brasserie dotée d’un charme certain et unique en son genre.
La Brasserie de la Bourse est située dans un édifice classé monument historique. Après la mise au concours du bâtiment de la Bourse du commerce, le projet de construction fut confié à Robert Voelckel sous la direction de Paul Dopff. La construction débute en 1914, s’arrête et ne reprend qu’en 1924.

L’immeuble sera inauguré le 12 juin 1927 ainsi que le Restaurant de la Bourse par le ministre du commerce et de l’industrie Henri Bokanowski.
Suite à la crise de 1929, l’immeuble ne sera pas occupé longtemps par la Bourse de commerce. Elle sera notamment remplacée par des sièges de syndicats. Le restaurant quant à lui continua de perdurer jusqu’à aujourd’hui et est devenu avec le temps une véritable institution strasbourgeoise.
La façade, entièrement réalisée en grès rose reprend l’architecture française de la fin du XVIIIe siècle, marquée par le style Louis XVI et le néoclassicisme. Le rez-de-chaussée possède un appareillage à refends formant des arcades en plein cintre autour de la plupart des ouvertures.



