Un tablier ” sommelier ” et exclusif pour la Pâtisserie Christian

C’est dans une ambiance à la fois décontractée et constructive, qu’Isabelle et Sophie, racontent les circonstances de leur rencontre.

Isabelle Meyer est la première professionnelle des métiers de la bouche à avoir fait confiance à Sophie. Et si cette collaboration a pu avoir lieu, elles la doivent toutes les deux au Maitre-Fromager Cyrille Lohro, du vieux Gourmet à Strasbourg, qui a organisé l’entrevue sur le salon d’Egast en 2008.

Le choix des tabliers dans une boutique n’est pas anodin, ni accessoire. Isabelle Meyer avait multiplié les expériences ” frustrantes et déconcertantes”.

” II existe de nombreux fournisseurs, qui présentent des catalogues de tabliers de cuisine et de service, mais ils ne me conviennent plus ” déclare Isabelle, en dressant la liste des insuffisances.
Entre les modèles qui ne sont plus renouvelés, les gammes stoppées, l’usure des boutons, la même référence reprise dans les enseignes concurrentes, Isabelle Meyer se dit ” harassée ” par tant d’insatisfactions.

” Dans nos corps de métiers, avoir un modèle exclusif est primordial, c’est une des raisons pour laquelle, je me suis tournée vers Sophie. Je voulais que la Pâtisserie Christian puisse se démarquer “.

La cuisinière savait exactement ce qu’elle souhaitait en termes de couleur, de matière, de longueur .
” Du noir, pas de coton basique et une belle longueur de tablier, pour rester dans le côté sommelier, avec une note de féminité” a-t-elle transmis à Sophie, tel un cahier des charges.

” On l’a fait de concert ce tablier ” raconte Isabelle, très enthousiaste.
Le savoir-faire de Sophie, lui a permis de concrétiser ses envies et ses idées.

” Sophie, c’est une couturière dont on a besoin !” affirme Isabelle Meyer et en plus d’être réactive et efficace, elle est très jolie…” glisse-t-elle en riant gaiement.

Sophie offre toutes les garanties avec ses tabliers. Elle recherche différentes matières, crée un modèle, réalise un prototype qu’elle livre au client pour l’essayer, tester sa résistance, sa tenue et son entretien pendant plusieurs semaines.

“ Et… nous ne l’avons pas ménagé ce prototype” déclare Isabelle fermement. “Il a été porté, lavé, taché, repassé, froissé, en répétant l’opération plusieurs fois et aujourd’hui, cela fait un an et demi que les filles le portent tous les jours, sans vraiment faire attention. Les tabliers n’ont pourtant pas bougés ! “

Le modèle a également été décliné sur les deux boutiques strasbourgeoises avec une ceinture en taffetas en safran ou parme.

” Cela me semble important que les clients essaient le modèle avant d’en commander un grand nombre. Il est hors de question que le tablier n’apporte pas satisfaction. J’engage mon image professionnelle et ma réputation ; leur satisfaction est capitale” précise-t-elle avec conviction. ” C’est la raison pour laquelle, je suis aussi exigeante quand je commande des tissus à mes fournisseurs.”

Aujourd’hui, Isabelle et Sophie travaillent déjà sur un autre projet ; un modèle autour de l’Alsace, de la dentelle, mais en plus moderne….