Philippe Bohrer devient chef de l’année

Dans notre revue de presse un article publié dans le journal l’Alsace qui met doublement le chef du Crocodile à l’honneur, en qui s’appuyant sur le Palmares du guide Pudlowski Alsace 2011 et en proposant d’élire Philippe Bohrer ” l’Alsacien de la semaine”. Le cuisinier haut-rhinois Philippe Bohrer devient chef de l’année

Le cuisinier haut-rhinois, qui a été récompensé par le Guide Pudlowski pour le redressement opéré Au Crocodile, cherche à ouvrir de nouveaux restaurants.

” J’ai été très ému en apprenant que le Guide Pudlowski m’avait nommé chef de l’année “, confie Philippe Bohrer. ” Le regard des critiques gastronomiques, mais également les retours des clients sont importants pour un cuisinier dont le métier est de donner du plaisir, de faire des choix de saveurs et d’élaborer des plats, sans jamais être sûr que ce sont les bons choix “, poursuit-il.

Croissance à deux chiffres au Crocodile

Le prix lui a été décerné, notamment, en raison de son implication dans le restaurant (une étoile au Michelin) Au Crocodile, situé dans l’hypercentre de Strasbourg et racheté en avril 2009. ” Nous enregistrons une croissance à deux chiffres avec l’arrivée d’une nouvelle clientèle, sans que nous ayons renié l’ancienne. Le succès commence à être au rendez-vous “, souligne-t-il. Il s’est orienté vers ” des possibilités de manger moins cher, de déjeuner vite dans une formule baptisée Trois-quarts d’heure de saveurs, sans que la dépense moyenne du convive ne diminue “.

Son projet de doter le Crocodile d’une terrasse prend du retard en raison de la difficulté de réaliser cette opération en tenant compte des contraintes de voisinage. Du coup, il cherche ” une maison disposant d’un jardin, à proximité immédiate du restaurant ” pour y transférer la prestigieuse table. Il a assuré les anciens propriétaires – Émile et Monique Jung — qu’il conserverait l’âme du Crocodile.

Mais il veut aussi créer à Strasbourg un nouveau restaurant, qu’il monterait ” de toutes pièces “, pour reprendre son expression, afin de proposer une nouvelle forme de cuisine.

Philippe Bohrer élu chef de l’année par le guide Pudlo Alsace

Philippe Bohrer reste le seul restaurateur alsacien à la tête de deux établissements étoilés (Rouffach et Strasbourg). Interrogé sur les rumeurs persistantes de cession du Bristol de Colmar (également étoilé) et sur son intérêt éventuel pour cette maison, il répond avec un sourire malicieux : ” Le Bristol est mon restaurant préféré de Colmar. J’ai beaucoup de respect pour son propriétaire et le chef est un ami.”

Quand on évoque les nombreux établissements (restaurants et hôtels) dans lesquels il a des intérêts ou qu’il possède, il s’échauffe : ” Je suis un cuisinier avant tout, parlez-moi de cuisine”. Et une fois l’envolée retombée, il avoue qu’il adore ” relever les challenges culinaires, soit en reprenant un restaurant, soit en accompagnant un jeune chef qui se sent à l’étroit dans ses murs “.

Philippe Bohrer vient par ailleurs de reprendre Le Bristol, un hôtel trois étoiles place de la Gare à Strasbourg. L’entité rejoint la vingtaine d’autres qui utilisent « la marque commerciale Alsace Booking, pour une offre à la fois hôtelière et gastronomique de Mulhouse à Strasbourg, en passant par Colmar et le vignoble ».

Ainsi, parmi les hôtels trois étoiles figurent A la Ville de Lyon à Rouffach, Le Verger des Châteaux à Dieffenthal, L’Hostellerie du pape à Eguisheim, La Bourse à Mulhouse… ou des restaurants comme Le Bistrot des Copains à Strasbourg et Colmar.

Alvezio Buonasorte

Un article publié dans l’Alsace

L’Alsacien de la semaine ?

Philippe Bohrer devient chef de l’année

Ancien cuisinier de Valéry Giscard d’Estaing et de François Mitterrand, le Haut-Rhinois Philippe Bohrer a été élu chef de l’année par le Guide Pudlowski. Ce prix lui a été décerné, notamment, en raison du redressement opéré au restaurant Au crocodile, à Strasbourg. Ce nouveau succès ne lui suffit pas: l’homme adore ” relever des challenges culinaires”.
Seul Alsacien à la tête de deux établissements étoilés (Rouffach et Strasbourg), il vient aussi de reprendre le Bristol, un hôtel trois étoiles place de la Gare à Strasbourg. Il est ainsi à la tête d’une vingtaine d’établissements dans la région.

Un chef d’entreprise accompli mais ” un cuisinier avant tout…”

Philippe-Bohrer-Rouffach.fr