L'ancien studio du chef a été transformé en refuge du poète.

“Le refuge du poète” un havre de paix à l’auberge au boeuf à Sessenheim

Le refuge du poète s’annonce déjà comme un poème. C’est une pièce symbolique, située dans la partie la plus ancienne de la maison familiale, celle où le chef venait y chercher le calme, la sérénité et méditer. J’y ai passé mes plus belles années”, confie Yannick Germain, propriétaire de l’auberge au boeuf à Sessenheim (67). Entrez dans cette chambre et quand la porte se ferme, vous êtes à l’abri des tourments de la vie. “C’était mon refuge et aujourd’hui, je dédie cette pièce au poète J.W. Goethe, mais aussi à mon grand-père”, mentionne le chef.

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Ayant passé ses tendres années à rêvasser sous la robuste charpente alsacienne, Yannick Germain assure que l’esprit de la pièce, est resté le même.

“Toute la structure est identique, les poutres et les fenêtres lucarne, cette chambre intimiste et mansardée de 35 m2, est un havre de paix”, assure-t-il.

“Le refuge du poète” un havre de paix à l’auberge au boeuf à Sessenheim
Avec ce parquet boisé, ses peaux de jeunes bœufs, ses fauteuils club en cuir, sa collection de reproductions des œuvres de Goethe, son banc de coin, provenant authentiquement de l’église protestante du village, on se plonge aisément dans l’univers du poète, venant se réfugier dans ses appartements, chercher l’inspiration, puis rédiger.


La décoration est réalisée avec la complicité du métallier Denis Spielmann et Yannick Imbery (société Yannick déco)
L’aspect solitaire de Goethe est mis en exergue. Yannick Germain l’imagine volontiers installé dans le fauteuil, avec un bouquin, musique douce et verre de vin à la main.

Mais, à bien y songer, une autre personne aurait choisi ce recoin; son grand-père, lui aussi prénommé Wolfgang.


Une collection de livres anciens et à l’entrée un authentique banc de l’église
“Tout ce que j’entreprends à l’auberge au bœuf est en lien direct avec mon grand-père”, confie le chef, tel un hommage à celui qui a tant compté pour lui et l’a inspiré.
“C’était un personnage du village, avec une aura qui me fascinait. Il était passionné par l’histoire de Frédérique Brion et Goethe. Il a recherché et collectionné les pièces, aujourd’hui exposées au musée. C’est pour lui que nous conservons et développons ce patrimoine. Il serait fier de voir l’évolution de la maison, qui a retrouvé, comme autrefois, ses fonctions de gites et de couverts”.



vle vasque en galet poli à la main repose sur un éclat de marbre.
Claudine et Yannick Germain cultivent tradition et modernité à l’auberge au bœuf à Sessenheim en Alsace du Nord, une maison familiale de caractère et pétillante d’évolution.

Réservations au 03 88 86 97 14

Par Sandrine Kauffer
Crédit photos ©Mike Weiss

L’Auberge au Bœuf
1 rue Église
67770 Sessenheim
03 88 86 97 14
www.auberge-au-boeuf.com