le menu de gala est préparé par Jean-André Charial, Gérald Passédat et Christophe Bacquié

MuCem : dîner de gala des Grandes Tables du Monde

Lundi 14 octobre 2013, le diner de gala des Grandes Tables du Monde s’est déroulé au MuCem (Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée), flottant entre le ciel et l’eau à l’entrée du Vieux Port de Marseille. Plus de 200 invités ont dégusté le menu préparé par un trio de chefs étoilés membres de l’association : Christophe Bacquié de l’Hôtel du Castellet, Jean-André Charial de l’Oustau de Beaumanière et Gérald Passédat du Restaurant le Petit Nice. Mais avant de découvrir le menu, Marc Haeberlin appelle trois personnalités pour les récompenser du Trophée Parmigiani; le pilote Jean Alési, Monsieur Louis et Gualtiero Marchesi.

Plus ancienne ville de France, chargée de 2600 ans d’histoire s’étendant sur 111 quartiers, ce n’est pas par hasard si Marseille a été choisie comme capitale européenne de la Culture 2013. Le site magique qui a accueilli la soirée de gala a été salué par les convives par sa beauté, et son impressionnante architecture signée par Rudy Ricciotti.
Le diner de gala des Grandes Tables du Monde s’est déroulé au MuCem

Introduisant le bal des mets de la soirée, Marc Haeberlin, le président des Grandes Tables du Monde a remercié l’ensemble des invités. “Nous sommes réunis pour célébrer la gastronomie à travers le monde et défendre les valeurs que nous portons, celles du bon produit, du travail bien fait et de la transmission, sans lesquelles nous n’existerions pas ” dit Marc Haeberlin.


Jean Alési reçoit un prix des Grandes Tables du Monde
Puis, le Président des Grandes Tables du Monde appelle le célèbre pilote Jean Alési pour lui remettre un prix. “ce prix lui est remis pour l’honorer et saluer l’ensemble de sa carrière” souligne Marc Haeberlin, “mais aussi pour son attachement à notre travail et son investissement dans le monde du vin. Il est aussi vigneron! Son clos de L’Hermitage a été plusieurs fois médaillé et a reçu la note de 94/100 dans le guide Parker et nous l’avons à la carte de l’auberge de l’Ill” rajoute-t-il.


“Je ne suis pas de votre milieu mais c’est toujours avec grande retenue que je viens manger dans vos restaurants” confie Jean Alési. “J’ai un vignoble et j’entre modestement dans le monde prestigieux du vin et je remercie mes amis chefs de m’aider pour le faire évoluer” déclare le pilote rajoutant avoir participé l’an dernier à sa dernière course à Indianapolis. “Je reçois sans doute mon dernier trophée ce soir” sourit-il soulevant la voile Baccarat remise “face à la mer”.


Gérald Louis Canfaïlla reçoit un prix des Grandes Tables du Monde
L’association a également souhaité mettre en avant les métiers de la salle. Marc Haeberlin appelle “Monsieur Louis” pour récompenser l’ensemble de sa carrière et son engagement dans la défense et la promotion des métiers de la salle, au titre de la présidence de la classe Maitre d’hôtel du concours du M.O.F. des Art de la table.

Il appelle Sylvie Buhagiar, de la Maison Lasserre et membre du bureau des Grandes Tables du Monde, pour lui remettre le prix. Pour introduire son allocution, Sylvie Buhagiar fait référence à un article paru dans le Figaro où “le cuisinier au grand chapeau qui ramasse des champignons et des herbes avait déclaré “J’en ai soupé des sommeliers qui vous prennent pour des nuls, des maitres de salle qui vous prennent de haut c’est pour ça que j’ai remplacé les serveurs par des cuisiniers”, s’indigne-t-elle. “L’homme au chapeau a déclaré la guerre aux métiers de salle”, conclut-t-elle, “Alors qu’il s’agit d’un “Art Vivant “


Gérald Louis Canfaïlla, plus connu sous le nom “Monsieur Louis” est le directeur du restaurant Lasserre depuis janvier 1982. “Nous en salle nous aimons les chefs, nous sommes leur ambassadeur, nous sommes là pour vanter et expliquer leur art aux clients” souligne Monsieur Louis . “Il faut avoir le sens d’un certain dévouement, de la politesse, de l’affabilité, de l’élégance et de la réserve. Se montrer aimable et souriant, modeste et efficace. Si l’on ajoute de la mémoire et une bonne dose de psychologie, on fait le tour de la question. Je n’ai eu aucune formation à ce métier et j’ai fait le saut entre deux professions sans m’en rendre compte. Si l’on a un bon sens des choses, l’apprentissage sur le tas n’est pas un handicap.” (CF art. H-R 2000)


Gualtiero Marchesi de l’ Erbusco reçoit un prix-hommage des Grandes Tables du Monde
“Grâce à vous nous donnons une âme à nos maisons, qui sont plus que des restaurants” poursuit Sylvie Buhagiar avant de lui remettre le prix.

La troisième personnalité a être récompensée est italienne, il s’agit du chef Gualtiero Marchesi, de l’ Erbusco, qui ” à 83 ans se lance dans une nouvelle affaire” précise Marc Haeberlin avant d’appeler à ses cotés l’ensemble des nouveaux membres entrants pour la photo officielle.

Pendant ce temps, la salle de restaurant du MuCem est prête a accueillir les invités. Au menu ce soir Banc D’écailler, langouste au Tenppanyaki, foie gras, panisse pour l’apéritif, Saint-Pierre de pays, en carpaccio/ chair de tourteau / caviar “dauricus Schrencki” de chez Astara, crème acidulée parfumée au Combawa par Christophe Bacquié, Le loup de Lucie Gérarld Passédat, le Canon d’agneau en croute, gratin d’aubergine signé Jean-André Charial, Notre vision du calisson glacé et pour terminer l’Onctueux vanillé à la figue et pâte de coing par les chefs pâtissiers du Petit Nice et de l’hôtel Castellet.
Christophe Bacquié au passe, dresse son entrée


Saint-Pierre de pays, en carpaccio/ chair de tourteau / caviar “dauricus Schrencki” de chez Astara, crème acidulée parfumée au Combawa


Le loup de Lucie Gérarld Passédat
le Canon d’agneau en croute, gratin d’aubergine signé Jean-André Charial
l’Onctueux vanillé à la figue et pâte de coing
Par Sandrine Kauffer
Crédit photos


Jean-André Charial, Gérald Passédat et Frédéric Anton