La salle du restaurant est ouverte sur une agréable terrasse d'été, où il fait bon s'y attarder l'été

Le Maximilien : 20 années de Fidélité à la tradition…rénovée

Le magazine bi-mensuel ” En Alsace ” a publié un article sur le restaurant ” Le Maximilien” à Zellenberg (68), 1 étoile au Guide Michelin Retrouvez Anne et Jean-Michel Eblin à l’occasion du vingtième anniversaire de leur établissement. Appuyé sur la colline de Zellenberg, joli petit village viticole bordant la route des vins, à quelques enjambées de Riquewihr, vous découvrirez, le très discret et presque confidentiel restaurant Maximilien d’Anne et Jean-Michel Eblin, une étoile au guide Michelin.

La demeure reflète la personnalité des hôtes, délicieusement réservée, authentique et pleine de charme.

Construite par leurs soins en 1990, surplombant le domaine familial des frères Christian et José Eblin, le Maximilien dispose de deux salles boisées, dans une ambiance douce et feutrée, ouverte sur une terrasse d’été.

Le Chef Jean-Michel Eblin, en salle Anne Eblin ; le charme de la discrétion

Après s’être formé au Clos St.-Vincent à Ribeauvillé, Aux Armes de France à Ammerschwihr, à l‘Auberge de l’Ill à Illhaeusern ainsi qu’aux Restaurants Taillevent et Faugeron à Paris, Jean-Michel Eblin entreprend l’ouverture du Valet de Cœur à Thanvillé en 1985 et le chef obtient l’année suivante la première étoile Michelin.

Aussi romantique que son nom l’indique, c’est au Valet de cœur que Jean-Michel rencontre Anne, son épouse, originaire du Val de Villé.

Construit en 1990, Le Maximilien surplombe les vignes des frères Christian et José Eblin

Ensemble, ils s’établissent sur les terres de la famille Eblin et en 1990, ils célèbrent deux naissances : l’ouverture du Maximilien au mois d’août et l’arrivée de leur première fille !

En 1992, Jean-Michel Eblin est consacré, pour la seconde fois, d’une première étoile au guide Michelin

Le Chef, derrière ses fourneaux, revendique son attrait pour les produits de la mer. Il cuisine avec envie, poissons et crustacés, aux saveurs asiatiques et aigres-douces et révèle avec passion : “J’adore les langoustines, je pourrais en mettre dans chaque plat.” nous confie-t-il.

Une carte abondante propose les plats ” fétiches de la maison” : Goujonnettes de Grenouilles en tempura, accompagnées d’une fricassée de Cèpes et escargots au pesto, crémeuse à l’ail, ou ces Schniederspaëtzle, Noix de Saint-Jacques, 
fumet de crustacés et Morilles, pour suivre avec la fameuse Poitrine de Pigeon Düwehof rôtie et Homard, avec une réduction à l’orange safranée et de succomber au Moelleux et chaud, biscuit au Chocolat, glace Vanille.Jean-Michel Eblin qualifie sa cuisine de classique, évoluant entre tradition et innovation avec parcimonie, n’en perdant ni le goût, ni la quintessence des produits, toujours de saison.Authentique, sa cuisine ne décline pas les techniques innovantes dites moléculaires, mais le chef curieux et créatif, s’inspire avec sensibilité et prudence, des nouvelles tendances, pour n’en retenir que l’essentiel.

Par Sandrine Kauffer
©photos B. Selke