Bernard Leprince, Emile Jung, Antoine Westermann et Jean Paul Bostoen

L’Alsace à Paris, un diner à 8 mains fête la réouverture

Le lundi 27 octobre 2014, Pascal Brun, Président du Directoire Groupe Frères Blanc accueillait les chefs Alsaciens toute la journée pour célébrer la “renaissance” du restaurant l’Alsace situé 39 rue des Champs Elysées. Le matin autour de Gilles Pudlowski, des chefs “nouvelles vagues” avaient été à découvrir en avant-première la nouvelle décoration après 26 mois de travaux et inaugurer la nouvelle carte élaborée par le chef des Chefs du Gourpe : Bernard Leprince. Le soir, place devant les fourneaux cette fois à 4 grands chefs de renoms : Emile Jung, Antoine Westermann et Marc Haeberlin représenté par Jean-Paul Bostoen, accompagnés par le chef des Lieux Bernard Leprince pour un diner de veille d’ouverture d’anthologie. Prenez place !

Lundi 27 octobre, à la veille de la réouverture officielle de L’Alsace, “les étoiles gastronomiques” ont brillé de mille feux sur la plus belle avenue du monde lors du dîner donné par Pascal Brun, Président du Directoire Groupe Frères Blanc, et toute son équipe.
Les plus grands chefs Alsaciens, triplement étoilés : Marc Haeberlin trois étoiles à l’auberge de l’Ill à Illhaeusern, Antoine Westermann était triple étoilé de 1994 à 2006 au Buerehiesel à Strasbourg et Emille Jung de 1989 à 2001 au Crocodile à Strasbourg, ont uni leurs talents aux fourneaux au côté de Bernard Leprince, Meilleur Ouvrier de France, Chef des Chefs du Groupe Frères Blanc, pour préparer un exceptionnel menu “Renaissance de l’Alsace”.


Mireille Dumas, Antoine Westermann et Maryse Gildas
Autour des tables, sous l’horloge monumentale, réplique de celle de la cathédrale de Strasbourg et clou du nouveau décor de ce restaurant qui ne dort jamais, quelques personnalités du spectacle, du cinéma et de la télévision, ainsi que le chef triple étoilé Georges Blanc, venu de Bresse saluer ses pairs Alsaciens, étaient de la fête. Mireille Dumas et son mari le réalisateur Dominique Colonna, Laurent Gerra, Maryse et Philippe Gildas, grands amis du chef Antoine Westermann, Herbert Léonard, natif de Strasbourg, Bruno Madinier (actuellement en tournée avec la pièce Même pas vrai !), Sylvie Tellier, élue Miss France en 2001 à Mulhouse, Corinne Touzet (en tournée depuis le début du mois avec Une journée particulière) ont échangé leurs souvenirs d’Alsace :

Gilles Pudlowski Journaliste, écrivain, critique gastronomique” Je me souviens en particulier d’un repas organisé lors d’une séance photos pour Paris-Match, qui était tout voisin alors, pour une vingtaine de vignerons emblématiques d’Alsace, avec notamment un filet de bœuf en croûte d’anthologie. J’aime y retrouver la tarte à l’oignon, les harengs Bismarck, le sandre au riesling, la matelote aux nouilles, la choucroute strasbourgeoise, vacherin et kougelhopf glacés. “


Thierry Martino, Corinne Touzet et Jean Paul Bostoen
Mireille Dumas : “Je venais souvent dîner ici, mon mari également, lors des longues nuits de montage. On était très content de trouver ce restaurant ouvert ! De plus, cet endroit me rappelle Strasbourg, un de mes grands souvenirs de jeunesse ! J’ai habité pendant un an dans le quartier de la Petite France. Je préparais un Deug de français et d’italien tout en suivant des cours de théâtre au TNS. Je fréquentais les winstubs et je jouais un peu dans des cafés théâtres pour gagner ma vie. Je me souviens d’une atmosphère très chaleureuse et conviviale que l’on retrouve ici.”

Francis Perrin Comédien : “L’Alsace, c’est le plaisir de venir dans une véritable brasserie alsacienne de tradition située dans un endroit de Paris exceptionnel où règne une ambiance toujours festive. On déguste l’incontournable et copieuse choucroute, mais j’aime aussi la délicieuse “Flammeküche” arrosées d’un subtil Gewürztraminer !


Corinne Touzet et Laurent Gerra
Laurent Gerra : “L’Alsace m’évoque des souvenirs d’après spectacle très sympathiques ! Et bien sûr le fameux ‘’couscous alsacien’’ avec du chou et des saucisses… »


Herbert Leonard et Sylvie Tellier, Directrice du Comité Miss France
Le pâtissier Christophe Felder se souvient : “L’Alsace, c’est la première fois que j’ai été invité dans un restaurant à Paris en 1988 avec Gilbert Ponée et Pierre Hermé pour le lancement de Festiga à Colmar. J’étais assez fier que ma région ait son propre restaurant, qui plus est sur les Champs-Elysées !”

Pierre Hermé souligne; “L’Alsace est l’un des premiers restaurants où je me suis rendu, à mon arrivée à Paris en 1976. Pour y retrouver quelque chose de mon Alsace natale.. La Choucroute alsacienne bien entendu! ”

Pour le Boulanger Eric Kayser : ” Je m’y sens comme à la maison, ses odeurs et son ambiance me rappelle mon enfance, avec cette cuisine chaleureuse que nous concoctait ma grand–mère. Le Baeckeofe de Saverne reste pour moi une spécialité emblématique, représentant ce partage du plat mais également ce lien fort avec le boulanger. En effet, on recyclait les restes de pâte à pain pour en sceller le couvercle avant de partir en cuisson dans le four banal.”


Dominique Colonna et Philippe Gildas
Maryse et Philippe Gildas : “Nous avons connu la région alsacienne grâce à Antoine Westermann. Nous l’avons rencontré professionnellement lorsqu’il a eu sa troisième étoile pour le Buerehiesel. Nous sommes depuis devenus de grands amis. A ses côtés, nous avons parcouru l’Alsace de grandes tables en winstubs. A Paris, cet établissement des Champs-Elysées nous permet de retrouver l’ambiance et les saveurs alsaciennes. Nous avions également l’habitude de venir régulièrement à L’Alsace lorsque nous étions à Europe 1 tout proche. C’était une de nos cantines.”

Ariane Massenet Journaliste, animatrice TV et radio : “C’est à mes yeux une adresse mythique et emblématique non seulement des Champs-Elysées mais également de Paris. Tout provincial venant s’installer à Paris est allé au moins une fois diner à l’Alsace. L’Alsace fait partie du patrimoine et représente la tradition française. Je me souviens y être allée il y a quelques années après un concert de Madonna. Il devait être trois heures du matin et l’ambiance était la même qu’à vingt et une heures. Nous avons discuté avec les serveurs jusqu’au lever du jour…. on avait l’impression d’être dans un film… J’adore les flammeküches et la choucroute arrosés d’un riesling !”


Bernard Leprince, Jean Paul Bostoen, Emile Jung, Antoine Westermann

Bruno Madinier : ” J’ai découvert ce restaurant l’Alsace lors d’une soirée des Sept d’or, et ensuite j’y suis revenu régulièrement car c’est un lieu idéal pour se retrouver après le spectacle. C’est l’endroit sur les Champs où l’on peut venir à toute heure pour une choucroute mais aussi un plat de brasserie ou des huitres.”


Corinne Touzet : “L’Alsace, c’est un endroit où je suis sûre de pouvoir dîner même très tard et de bien manger ! Et d’être reçue avec le sourire… Ce sont aussi des souvenirs de théâtre, de joyeuses retrouvailles après avoir joué. Mais également, comme je suis assez passéiste, je ne peux m’empêcher de rêver à toutes les personnes qui m’ont précédée dans ce lieu emblématique… “

MENU « Renaissance du Restaurant L’Alsace »

Emile JUNG,
Foie gras de canard poêlé, pommes Reine de reinette en bigarade
Crémant d’Alsace 100% Chardonnay de chez Klipfel

Antoine WESTERMANN,
Bar sauvage à la vapeur d’algues, tartare d’huître et sauce au vin d’Alsace
Riesling Cuvée Louis Klipfel de chez Klipfel 2012 en magnum

Marc HAEBERLIN/ Jean-Paul Boestoen
Côtelettes de pigeon au chou et aux truffes
Alsace Pinot Noir Rouge d’Ottrott Cuvée Louis Klipfel de chez Klipfel 2013

Bernard LEPRINCE,
Le cadran
Alsace Gewurztraminer Vendanges Tardives de chez Gustave Lorentz 2007