Premier service de Laure et Romain Gutleben à l'auberge du Froehn à Zellenberg ©SandrineKauffer

Premier service de Laure et Romain Gutleben à l’auberge du Froehn à Zellenberg

Publi-rédactionnel

Le mercredi 17 janvier 2018, Laure et Romain Gutleben ont réalisé leur tout premier service à l’Auberge du Froehn à Zellenberg (68). 

Le jeune couple a rénové la salle de restaurant d’une trentaine de places, personnalisant la décoration et inscrivant à la carte des mets, une cuisine du coeur, familiale, généreuse et savoureuse. Sereins et souriants, Laure et Romain Gutleben, les nouveaux restaurateurs, avancent main dans la main pour vivre leur nouvelle aventure culinaire, avec pour objecrtif de récupérer le bib gourmand Michelin, obtenu par Romain en 2013 à la Vieille Forge à Kaysersberg.

“Laure mon épouse n’est pas du métier, mais nous voulions travailler ensemble. Le retour de ma soeur Laurine en cuisine à la Vieille Forge en 2014, fut un accélérateur motivant. Le restaurant familial n’était plus assez grand pour permettre à deux chefs de s’y exprimer”, relève Romain Gutleben. ” Chacun chez soi dans sa cuisine avec son conjoint en salle, permet de nous épanouir. Chacun peut réaliser sa carte et se faire plaisir. Nous sommes et nous resterons toujours très proches”, conclut Romain.

“Nous voulions travailler ensemble” ©SandrineKauffer

Dans cette volonté commune d’entreprendre ensemble, Laure et Romain Gutleben cherchent leur établissement et tombent sous le charme de l’Auberge du Froehn à Zellenberg, à quelques pas de son maitre d’apprentissage, Jean-Michel Eblin. 

La transmission et la passation (murs et fonds) se fait tout en douceur avec la famille Hattermann courant décembre 2017, et Laure travaille déjà en salle pour prendre ses repères.
la salle a été embellie, personnalisée ©SandrineKauffer

Si la restauration n’est pas sa profession, le contact clientèle et la commercialisation font partie des compétences de celle qui exerçait le métier de fleuriste depuis ses 16 ans.

La co-gérante s’est investie dans la décoration du restaurant, la personnalisant, mettant son sens artistique et créatif au service d’un univers plus épuré et adouci, aux tonalités taupe et crème.

Laure Gutleben a réalisé les nappes, coussins, assises et panières à pain du restaurant ©SandrineKauffer

Mais, Laure Gutleben a plus d’une corde à son arc, ou plutôt plus d’un fil à son aiguille, puisque la couturière passionnée et chevronnée, elle s’est installée un atelier.
“Ce que j’aime surtout c’est créer des vêtements ou des sacs. Pour le restaurant, j’ai réalisé les nappes, les coussins des banquettes, les assises des chaises ou encore les panières à pain”, précise-t-elle humblement.

Coté tableau, tel un fil conducteur qui relie à la Vieille Forge, les jumeaux, Jeannala et Seppala signé par David Grandmaire, se dandinent en 7 oeuvres originales. De là, à penser que ces deux figurines Alsaciennes main dans la main, incarnent les jumeaux, Laurine et Romain, il n’y a qu’un pas.

“La salade comme le faisait mon père” ©SandrineKauffer

En cuisine, Romain Gutleben dispose d’un bel outil. Secondé par Arnaud Knauer, il propose une carte avec des plats qu’il affectionne particulièrement, avec des recettes transmises pour la plupart par son père Rémy. 

“Nous avons des plats en commun avec Laurine, qui font partie de l’histoire culinaire de notre famille. Mais nous avons surtout chacun notre façon de les présenter et de les interpréter. Le foie gras de canard et le confit de choucroute, le pâté au foie gras et pickles de légumes, ou encore la salade comme le faisait mon père avec sa crêpe moelleuse, farce de veau et poireaux, ont des saveurs similaires. Mais, à l’auberge du Froehn, J’ai vraiment conservé l’authenticité des recettes de mon papa.”
Tarte aux oignons doux truffée au boudin noir ©SandrineKauffer

Le chef conserve à la carte des plats phare, comme la généreuse poêlée d’escargots, blanquette de champignons et ou encore la tarte aux oignons doux, esthétiquement truffée de boudin noir, le tout rafraichi par une salade.

poêlée d’escargots, blanquette de champignons ©Sandrine Kauffer
quenelles de brochet, sauce Mantua ©SandrineKauffer

Coté plat, c’est la première fois qu’il prépare la recette des quenelles de brochet, sauce Nantua, transmise par son père. Parfaitement aériennes, la puissance aromatique de la sauce crustacés fait merveille.

Noix d’entrecôte de veau, champignons du moment servie avec un gratin dauphinois ©SandrineKauffer

La qualité des viandes ravit les amateurs et les garnitures sont généreusement bien exécutées, en témoigne ce gratin dauphinois cuisiné comme à la maison.

Sa volaille d’Alsace, ses tagliatelles fraiches, et sa choucroute garnie aux cinq viandes signent la convivialité d’une belle cuisine alsacienne et traditionnelle.

Moelleux de chocolat et sa crème glacée à la vanille ©SandrineKauffer

3 menus sont proposés:

Le menu terroir à 25€ (2 plats), le menu gourmet à 31€ en référence au BIB Gourmand Michelin. “C’est en 2013 que la Vieille Forge avait obtenu le big gourmand”, rappelle Romain Gutleben. “J’étais seul en cuisine avec une carte similaire à celle que nous proposons de l’auberge de Froehn. Récupérer le bib gourmand en servant une belle cuisine généreuse, traditionnelle, faite maison, avec un bon rapport qualité prix, est notre objectif “, précise-t-il.

“Nous proposons un menu accord mets et vins à 47€”, complète Laure Gutleben. “Nous commençons avec 50 références sur la carte des vins que nous allons compléter, car nous avons investi dans une toute nouvelle cave à vins”.

Forêt noire à ma façon ©SandrineKauffer
Coté sucré, les classiques sont à l’honneur avec la crème brulée, le baba au rhum ou le fondant au chocolat. Mais «La forêt noire à ma façon » est bel et bien le dessert qui ne laissera personne indifférent.
“Je remplace la génoise par une pâte à baba qui amène plus de texture et de structure. Le visuel et la composition sont réinterprétés, mais toutes les saveurs sont conservées.
A découvrir à L’auberge du Froehn.Par Sandrine Kauffer
crédit photos ©SandrineKauffer

Auberge du Froehn
5, rue d’Ostheim, ZELLENBERG

Arnaud Knauer, Laure et Romain Gutleben et Elise Zimmermann ©SandrineKauffer