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L’histoire de la famille de la Maison Leon BEYER est intimement associée à celle d’Eguisheim (68) , puisque les Beyer y sont vignerons de père en fils depuis l’an 1580.
La Maison Leon BEYER sera mise à l’honneur lors du prochain diner des Grandes Maisons d’Alsace qui va se dérouler chez Anne et Pierre Weller à la Source des Sens à Morsbronn (67) le 1er mars 2018.
Un peu d’histoire
C’est en 1867 qu’Emile BEYER fonda la maison de commerce, qui se tint d’abord au centre du village, avant de se retrouver hors les murs, dans un ancien relais de poste, à l’issue de la Première Guerre mondiale.
L’affaire fut ensuite conduite par Léon BEYER, auquel succéda, en 1959, son fils homonyme, toujours fringant dirigeant de l’entreprise familiale en même temps que durable maire d’Eguisheim, comme l’était déjà son père. Gourmet éclairé, l’élégant et affable Léon BEYER II – activement secondé par son fils Marc – s’est surtout employé à créer la prestigieuse aura gastronomique qui distingue la maison.
La maison BEYER est actuellement dirigée par Marc BEYER. Spécialiste de la grande restauration (elle fournit la quasi-totalité des “triplétoilés” de France), celle-ci s’est aussi largement tournée vers l’exportation, qui avale aujourd’hui les deux tiers de son volume.
Les vignobles de la Maison Beyer comprennent une vingtaine d’hectares de vignes sur Eguisheim et ses environs, notamment dans les grands crus Eichberg et Pfersigberg – mais ils ne les retiennent pas sur l’étiquette, dans une logique de négociants désireux de privilégier leur signature.
Les “grandes cuvées” de la maison n’en demeurent pas moins frappées du sceau de leur terroir d’origine, avec ce type argilo-calcaire si reconnaissable. A côté de ce confortable domaine, les Beyer reçoivent des raisins (équivalent d’une cinquantaine d’hectares) qui constituent leurs vins de sélection et de réserve.
Sous leur étiquette qui ne change pas -continuité de l’image-, les Alsaces Léon BEYER sont d’abord voués à la gastronomie. Séveux, racés, fondés sur une acidité élégante, ils ont le côté sec et nerveux qui sied à des vins qu’on place à table.
Le fleuron de Leon BEYER : Comtes d’Eguisheim
2, rue 1re armée, Eguisheim