Le Mardi 28 octobre 2014, le restaurant de l’Alsace à Paris réouvre à nouveau ses portes avenue des Champs Elysées après 26 mois de travaux. La veille, Pascal Brun, président du Directoire Groupe Frères Blanc a invité des chefs Alsaciens “Nouvelle vague” sélectionnés d’après l’ouvrage de Gilles Pudlowski pour déguster un déjeuner réalisé par Bernard Leprince Meilleur Ouvrier de France, chef des chefs du Groupe Frères Blanc et Patrick Ortega, chef du restaurant L’Alsace.
Laurent ARBEIT – Auberge St Laurent (Sierentz)
Pascal BASTIAN – Auberge du Cheval Blanc (Lembach) Jean-Paul BOSTOEN – Auberge de L’Ill (Illhaeusern)
Julien BINZ – Au Rendez Vous de Chasse (Colmar)
Valère DIOCHET – Le Pont aux Chats (Strasbourg)
Georges FLAIG – Anthon (Obersteinbach)
Yannick GERMAIN – Au Bœuf (Sessenheim)
Michel HUSSER Le Cerf – (Marlenheim)
Michel JAECKEL – Staeffele (Saverne)
Yves KIEFFER – Kasbür (Monswiller)
Jean-Marc KIENY – La Poste (Riedisheim)
Jean-Yves LEROUX – L’Ecluse 16 (Altwiller)
Hubert MAETZ – Le Rosenmeer (Rosheim)
Jean-Yves SCHILLINGER JY’S (Colmar)
Sébastien SCHMITT – Le Clos de la Garenne (Saverne) Nicolas STAMM et Serge SCHAAL – La Fourchette des Ducs (Obernai)
Pierre WELLER – La Source des Sens (Morsbronn- Les-Bains)
Eric WESTERMANN – Le Buerhiesel (Strasbourg)
“Autant de parrains reflétant avec brio l’Alsace du XXIe siècle réunis pour marquer la “Renaissance” de cette “ambassade de la gastronomie et du terroir alsacien que nous avons voulu à l’image de cette belle région qu’est l’Alsace : à la croisée des chemins de la tradition et de la modernité” a souligné Pascal Brun.
Le choix des parrains s’est inspiré de l’ouvrage de Gilles Pudlowski ” l’Alsace Nouvelle Vague ” dans lequel il présente 22 chefs Alsaciens qui feront la gastronomie alsacienne de demain.
“C’est une renaissance ! ” s’est exclamé Pascal Brun, annonçant que le soir-même un diner d’anthologie à 8 mains allait être réalisé par Emile Jung, Antoine Westermann, Marc Haeberlin représenté par son chef Jean-Paul Bostoen, et Bernard Leprince.
Mais surtout dès le mois de novembre, un chef Alsacien va être invité tous les mois pour mettre en suggestion à la carte de l’Alsace, un plat signature de son établissement
La métamorphose concerne d’abord la redistribution complète des volumes intérieurs. “A la fermeture, nous recevions nos clients au rez-de-chaussée et au sous-sol. Désormais, ils peuvent être servis à toute heure du jour ou de la nuit au rez-de-chaussée et au premier étage. Cette salle est d’ailleurs exceptionnelle et offre aux convives une vue imprenable sur les Champs-Elysées”, souligne Pascal Brun.
Le clou de la décoration, c’est cette horloge plafonnière, qui s’inspire de la célèbre horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg. Légèrement inclinée, d’un diamètre de 4,50 mètres et avec une grande aiguille mesurant 1,57 mètre, elle est visible depuis les Champs-Elysées ! Cette pièce emblématique rythme désormais la vie de ce restaurant qui fait chaque jour le tour du cadran, ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
Il réalise la carte exécutée par Patrick Ortega, Chef de l’Alsace. Formé au lycée hôtelier du Moulin à Vent de Perpignan, Patrick Ortega se plonge dès l’âge de dix-sept ans, en 1983, dans l’ambiance des brasseries parisiennes en intégrant la brigade du premier Bar à Huîtres, à Montparnasse.
A la carte, le terroir et les recettes régionales sont les vedettes : la Tarte à l’oignon ou la Terrine de canard au Riesling tiennent le haut de l’affiche.
Mitonnée avec art, la choucroute occupe une place prépondérante sur la carte. Depuis sa création en 1977, l’Alsace est en effet réputée pour servir la meilleure de Paris ! “Notre chou est cuisiné “Maison” selon la tradition, c’est-à-dire avec du vin blanc d’Alsace, de la graisse de canard, du genièvre, de la coriandre, du cumin, et des graines de moutarde. Les charcuteries sont, quant à elles, artisanales et confectionnées selon les recettes de Bernard Leprince, Meilleur Ouvrier de France et Chef des Chefs du Groupe Frères Blanc. »
A l’Alsace, cette spécialité savoureuse et généreuse multiplie ses atours : “la choucroute Strasbourgeoise” est agrémentée d’échine, poitrine fumée, knack, boudin noir ; “Maison d’Alsace”, elle s’enrichit de saucisse fumée au cumin et de demi-jarret ; la “Royale” est mijotée au Crémant d’Alsace ; la “Choucroute de poissons fins” mêle les saveurs délicates de l’omble chevalier, du saumon et du haddock ; la “Choucroute d’oie ” met à l’honneur la cuisse, le magret et le foie gras d’oie ; la “Choucroute de crustacés” rassemble crevettes, langoustines et crabe.
“Nous travaillons par exemple avec la fromagerie Siffert-Frech, ou encore les maisons Gustave Lorentz et Klipfel pour les vins”, souligne Bernard Leprince.
Par Sandrine Kauffer
crédit photos ©SandrineKauffer et ©Eric Thierry
Restaurant l’Alsace
39 Avenue des Champs-Élysées,
75008 Paris
01 53 93 97 00