Le 4 février 2014, Jeremy Brun sous-chef au restaurant Le Chantecler à l’Hôtel Negresco à Nice (06) et candidat de l’émission Top chef saison 5 a remporté la 18ème édition du trophée Henri Huck 2014, organisé par La Fraternelle des cuisiniers et des métiers de bouche d’Alsace.
Le concours, placé sous la co-présidence de Gilles Poyac (MOF 2000 et Chef du Sénat) et de l’Alsacien Christophe Schmitt, sous-chef au Diane (1* Michelin) à Paris et vainqueur du Taittinger, a eu lieu au lycée hôtelier Alexandre Dumas à Illkirch (67).
Le Journal de Julien Binz, partenaire du trophée, dévoile le palmarès.
Palmarès catégorie professionnelle
2ème Kevin Stroh le Cygne à Gundershoffen (67)
3ème Alexy Fuchs Restaurant Gavroche à Strasbourg (67)
4ème ex aequo
Julien Guénée Hotel les collectionneurs à Paris, (75)
Thibaud Morgenstern restaurant les laurentides à Lemberg (57)
Alexandre Haudenschild l’Escale aux quais à Strasbourg (67
Diplômé du lycée hôtelier Paul-Augier de Nice, le parcours du cuisinier charismatique est d’ores et déjà semé d’étoiles. Passé chez Gordon Ramsay à Londres (3 étoiles Michelin), à “La Palme d’or” 2 étoiles Michelin de l’Hôtel Martinez à Cannes.
Aux termes de 3h30 d’épreuves, Jérémy Brun a conquis le jury composé (dégustation) d’Emile Jung, Jean-Paul Bostoen, Philippe Jego, Pascal Garrigues, Hubert Maetz, Elisabeth Lefevre, Julien Binz, Joseph Leiser, Jacques Lorentz, Sylvie Grucker, Jean-Pierre Dezavelle, Materne Koestel et (technique) : Roger Bouhassoun, Didier Soulier et Marcel Lanthermann avec son lapin farci aux gambas, jus court et bisque au cognac, chartreuse de salsifis et ris de veau, gnocchis carotte, cromesquis de lapin et betterave. En dessert, il sert un Macaron Kumquat confit, chocolat blanc mascarpone et volute mandarine
Jérémy Brun, le vainqueur du Trophée Henri Huck, participe à l’émission Top Chef saison 5, qui passe actuellement sur TF1. Ce candidat médiatisé est resté stoïque durant l’épreuve, indifférent aux émois environnants, impassible aux stimuli extérieurs, évoluant dans sa bulle, tel un automate programmé. Chaque geste, chaque déplacement, vif et alerte, était optimisé. Dans sa sphère, seul son élève-commis avait droit d’accès.
Jérémy Brun a participé aux concours de son lycée, aux Etoiles de Mougins, au Taittinger et c’est la première fois qu’il se présente «à ce très beau concours dont le sujet l’a beaucoup inspiré » dit-il. Mon chef m’en avait parlé ainsi que Didier Aniès, et j’ai vu les photos sur www.julienbinz.com » souligne-t-il.
Le candidat de l’émission Top Chef saison 5 succède à Pascal GARRIGUES au trophée Henry Huck 2014 concours biennal organisé par la Fraternelle des cuisiniers et des métiers de la bouche d’Alsace. Il remporte un chèque de 2500€ et de nombreux prix des partenaires.
Vainqueur de quelques concours à la foire européenne de Strasbourg, du trophée Art et Saveurs du Cefppa, avoir tenté le Trophée Henri Huck Espoir en 2010, Kévin Stroh a remporté l’an dernier le Trophée International des Disciples Escoffier, qui s’est déroulé à Venise.
“Avec mon chef Fabien Mengus on a beaucoup travaillé le sujet. On a cherché une logique dans le plat, choisi de respecter la nature du produit, et fait de nombreux essais. On a pensé à parer de nombreuses éventualités, sauf à gérer l’espace, la distance par exemple qu’il peut y avoir entre le poste de travail et un four à l’opposé.”
Il présente un Lapin farci au foie gras et oléagineux, sauce au foin, gnocchis à la carotte et anis vert, chartreuse de salsifis au ris veau, navets confits, tuile aux amandes et royale de foie gras et Macarons exotiques, crème passion, gel mandarine, glace coco
À 25 ans, passé par le The Westin Paris, puis le Vendôme, il a participé à l’ouverture du Shangri-La avec Philippe Labbé, avant de rejoindre la brigade de Serge Vieira, dans le Cantal, 2* Michelin, MOF et Bocuse d’Or en 2005 puis de décrocher un poste de Sous chef l’Hôtel le Collectionneur à Paris «J’ai fait quelques concours comme le Kikkoman, un sur la pomme de terre, le trophée Jacques Durand et le trophée Henri Huck dans la catégorie Espoir en 2010. «J’avais beaucoup apprécié et j’avais envie de réitérer l’expérience. Le thème me plaisait, je connaissais les lieux, la cuisine, c’était un avantage, mais il m’a manqué du temps sur la finition et le dressage, mentionnant ses socles ont chocolat qui se sont pas démoulés.. Hélas, ce sont les aléas.
Par Sandrine Kauffer
Crédit photos ©J. Reuiller/JulienBinz
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