Kiyoshi HAYAMIZU, du groupe Kikkoman et Romaric Deschatrettes, chef du Petit Tonnelier à Strasbourg

Foire européenne; où mange-t-on japonais ?

A la foire européenne de Strasbourg, seul un restaurant japonais d’une centaine de places propose de déguster trois sortes de Donburi, un plat de riz typique, avec des recettes élaborées par le chef exécutif Kiyoshi HAYAMIZU, du groupe Kikkoman, -le plus grand fabricant mondial de sauce de soja- secondé par Romaric Deschatrettes, le nouveau chef du restaurant le petit Tonnelier à Strasbourg (depuis décembre 2011), venu par amitié l’épauler, fort de son expérience de 8 années passées au Japon, servant également d’interprète pour une bonne coordination entre les équipes.

La carte n’est pas très variée et d’ailleurs au sens propre du terme, elle n’existe pas. Le client arrive à la caisse, vise les trois bols de Donburi et choisit celui qui va lui être servi. Il prend place à l’une des tables situées juste en face de la scène des spectacles, un bon point pour l’ambiance.

Comme c’est le seul restaurant japonais de la foire, si l’on fait fi des brochettes à emporter, il devient incontournable, si l’on souhaite prendre un vrai repas japonais.

Le Donburi, signifiant littéralement ” bol”, est un plat traditionnel de la cuisine japonaise, composé d’un grand bol de riz sur lequel on dispose toutes sortes de garnitures. Par sa facilité de réalisation et la variété qu’il autorise, le donburi est un plat très répandu au Japon, et chacun peut créer son pasonaru-don en disposant sa garniture favorite sur un bol de riz.

À la foire, vous pourrez déguster des Teriyaki-don avec du poulet ou du saumon, accompagnés d’une soupe miso (à base de soja fermenté) et de tsukemono (petits légumes au vinaigre).
Menus de 10€ à 13€ – Services le midi et le soir des nocturnes.

Le Donburi
Une autre alternative s’offre pourtant à vous, celle de vous rendre Hall 5 au Jardin des Délices, sur la scène du Théâtre du Goût, animée par Daniel Zenner, où chaque jour, des démonstrations culinaires ont lieu, interprétées par différents associations professionnelles.

Samedi le 8 septembre 2012, c’est la Fraternelle des cuisiniers et des métiers de bouche d’Alsace, qui s’est mobilisée, sous la présidence de Jean-Louis Steffen, avec Jean-Christophe KARLESKIND, Traiteur Evénementiel à Erstein, que l’on retrouvera plus tard dans le défi du Saint-Honoré, Jean-Michel MOUGARD, SA KIEFFER Services à Schiltigheim, Benoit VIX chef du Centre Paul Strauss à Strasbourg (cité dans la dernière chronique de Daniel Zenner), Daniel MOOG, Compass Group à Strasbourg, Didier SOULIER, de l’Hostellerie Le Prieuré à Saint-Quirin, Yves KIEFFER, Restaurant Le KASBUR à Monswiller, Patrick BELLUSO, formateur au Lycée Charles FOUCAULD à Schiltigheim, Jean Pascal RIEDINGER, chef de cuisine du Centre Hospitalier à Haguenau et Christophe TOUZE, Caviste des Hospices civils à Strasbourg.

Tour à tour, ils ont préparé des recettes proposées en dégustation au public, intégrant à chaque fois des produits japonais.


la soupe miso
Ainsi, le sot-l’y laisse façon yakitori (en brochette) et sa sauce caramélisée, avec ses wok-légumes, le millefeuille de filet de boeuf au wasabi, les brochettes de volaille marinées, en tempura, agrémentées d’une sauce à la patate douce ou les Temari sushi façon Jean-Christophe Karleskind, où le riz est formé en petit ballon, ont ravi les papilles des gourmets venus assister aux démonstrations culinaires en direct..
Restaurant Kikkoman : le menú est servi sur un plateau
Le yuzu, le gingembre, la citronnelle, la sauce soja, sésame, algues et autres condiments et saveurs nippones caractéristiques de la gastronomie japonaise, ont été revistés à la manière de la Fraternelle des Cuisiniers.

Par Sandrine Kauffer
Crédit photos ©SK