Est-ce-à-dire que c’est une conséquence covidéenne ? Nul ne pourrait l’affirmer, mais le chef Sébastien, de l’auberge des 3 alsaciennes a posé sa démission une semaine avant la ré-ouverture. “Il nous a tout de même prises de court”, lâche Pauline, “Nous pensions terminer l’année et nous avions des réservations pour ce week-end”.
Alors que la ferme Clarisse expose une file d’attente jusqu’au parking, le restaurant “L’auberge des 3 Alsaciennes”, quasi-flambant neuf était tributaire d’un chef cuisinier. Les 3 femmes de la maison, Clarisse Sibler et ses deux filles, Pauline et Amélie, (les “3 Alsaciennes”), ne souhaitent plus dépendre d’un chef, et retrouvent leur indépendance d’entreprendre, conceptualisant déjà un autre projet. Le restaurant va accueillir une autre activité. La démission du chef fut le déclencheur.
“Ce n’est pas anodin, c’était un projet de vie, car le nom “L’Auberge des 3 Alsaciennes” est un clin d’œil familial”, explique Clarisse Sibler. “Sans le soutien inconditionnel de ma famille, mes deux filles Pauline et Amélie et de mes équipes, ces projets n’auraient pas pu aboutir et réussir. Je pense aussi à mon père, disparu trop tôt, c’est lui qui m’a donné le sens du travail, de la rigueur et qui m’a appris à respecter la terre et la vie.”
Le reste de l’équipe du restaurant a été licencié. Mais dans cette conjoncture d’ouverture avec des effectifs incomplets, ils devraient rapidement retrouver un emploi.
Par Sandrine Kauffer-Binz
Auberge les 3 Alsaciennes
30 route des Vins 68240 Sigolsheim