Et puis ce sera la reprise des courriers aux employés pour leur signifier leur mise au chômage partiel, les demandes de PGE, le courrier aux assurances pour la perte d’exploitation et les demandes de report ou annulation des charges en tout genre.
Les syndicats et collectifs vont également prendre la parole, les webinaires et cours de cuisine en ligne vont inonder la toile et les repas solidaires en faveur des nécessiteux et personnels hospitaliers vont se remettre en “marche”, eux.
A moins que tout le monde ne soit désabusé, fatigué de ne pas comprendre les décisions annoncées, le manque de responsabilités et de sérieux de certains qui pèsent finalement sur l’ensemble de la nation, quelque soit son âge et sa situation.
Il y aura bien sur quelques puissances industrielles qui vont tirer leur épingle du jeu (les plates formes de e-commerces, de livraisons (deliveroo, Uber eat et Just eat ..) les industriels de la santé.
A qui profite le covid ?
Les nouvelles règles
Les sorties devront se faire avec une attestation “comme au printemps”.
– Les réunions privées, en famille sont interdites
– Les écoles et lycées restent ouverts (à mois qu’un enseignant soit “cas contact” et dans et toute la classe peut rester à la maison une semaine)
– Les déplacements entre les régions interdits
– Une “tolérance” appliquée pour les retours de vacances de la Toussaint ce week-end
Et dire que la semaine dernière, on renforçait le protocole sanitaire, pronostiquait les régions qui allaient être placées en couvre feu, modifiait ses horaires d’accueil, informait son personnel et sa clientèle, tout en subissant les aléas des décisions préfectorales.
La seule bonne nouvelle est qu’il n’y a plus de questions à se poser.
Il va falloir attendre 4 semaines dans le meilleur des cas -ou 6 semaines- pour espérer “sauver” la période de Noel sur le plan économique.
Cet article sera modifié en fonction des prises de paroles et annonces officielles
Bon courage à tous, prenez soin de vous, sortez masqués et gardez le moral
Sandrine Kauffer-Binz