Bienvenue dans l’univers de Matthieu Koenig à l’arbre Vert

Un métier loin d’être monotone, de beaux mariages entre les produits et un voyage perpétuel dans les assiettes et parfois dans le monde. Bienvenue dans l’univers de Matthieu Koenig, Chef du restaurant « à l’arbre vert » à Berrwiller, membre des Chefs d’Alsace. Un article publié sur le site de notre partenaire Les Chefs d’Alsace

Matthieu Koenig ne se serait jamais vu faire autre chose que cuisinier dans ce restaurant. Il est d’ailleurs la 5ème génération à y exercer ses talents et le premier garçon à reprendre le restaurant à la suite de ses parents.

C’était en 2000. Entre sa sortie de l’école hôtelière d’Illkirch et le retour au bercail en 1992, son parcours est jalonné d’étapes
chez de grands noms de la gastronomie alsacienne et de voyages dans le monde. Il faut dire que le garçon est curieux et avide d’expériences nouvelles et d’inspiration. Et dire qu’avec ses bons résultats scolaires, on le décourageait de faire cuisinier « parce que j’avais de trop bonnes notes ». Ça aurait été dommage, non ?

Une cuisine entre terre et mer

Notre Chef travaille le plus possible avec les paysans de Berrwiller et des environs et le local lui fournit largement de quoi s’éclater en cuisine : pommes de terre, pommes, miel, rhubarbe, fraises,…

Pour la semaine du goût de cette année, il a d’ailleurs opté pour le thème « locavore ». Son menu met à l’honneur produits et fournisseurs locaux. Il nous a confié que les clients de cette semaine du goût ne sont pas ses clients habituels mais de nouveaux qui viennent par curiosité et… prennent goût à sa cuisine ! Pourquoi ça ne nous surprend pas ?

Gros plan sur les légumes
Matthieu Koenig cuisine ce qu’il aime manger et goûter (un peu trop, dit-il ;-)) et se définit comme un grand amateur de poissons : « Il y a un tel panel de produits et tellement de mariages possibles qu’il y a vraiment de quoi se faire plaisir à travailler les produits de la mer et des rivières ! » Autour de l’omble chevalier, on retrouve l’esprit de la choucroute avec du chou bien sûr, mais aussi de l’anguille fumée, un beurre blanc au crémant d’Alsace,…miam ! Et entre le moment où les poissons sont pêchés en Bretagne et celui où ils arrivent en cuisine à Berrwiller, 48 heures maximum s’écoulent, alors fraîcheur garantie les amis !
Fraicheur de homard, coulis de betterave et caviar de hareng
Pigeonneau de nid « Théo Kieffer » cuit en cocotte, petits légumes du moment
Côté desserts, automne oblige, les fruits des fermes alentours donneront tantôt un crumble de pommes, tantôt des poires pochées au vin rouge,… qui iront si bien avec la saison qui arrive, certes moins haute en couleurs mais tellement riche en convivialité et en chaleur, à l’intérieur, dans ce restaurant et « dans ce petit coin d’Alsace, pas trop fréquenté mais tellement fabuleux », dixit notre Chef.
Une table joliment dressée à l’Arbre Vert

www.restaurant-koenig.com/

UN ARTICLE PUBLIÉ SUR LE SITE DES www.chefs-alsace.fr/