Laurent Arbeit et son second Régis Bel dans les cuisines de l'auberge St-Laurent

Auberge Saint-Laurent, à la table de Laurent Arbeit

Si en 2000, une étoile Michelin vient récompenser le travail d’Anne et Marco Arbeit, c’est le jeune et non moins talentueux Laurent Arbeit, qui vient de reprendre les cuisines de l’Auberge Saint-Laurent à Sierentz, confiées par son père, il y a quelques mois à peine.

Formé à l’auberge de l’Ill, trois étoiles Michelin chez Paul et Marc Haeberlin, Laurent Arbeit a décroché la médaille d’or nationale aux Olympiades des métiers en 2003. Son parcours le mène à apprendre auprès de grands chefs comme Pierre Carrier, Alain Ducasse et Franck Cerruti.
Nous retrouvons aujourd’hui la table de cette auberge familiale, pleine d’étoiles, de goût et de talents.
En cuisine, une brigade d’une dizaine de personnes s’active sous la direction de Laurent et de son indispensable second Régis Bel. “C’est ensemble que nous composons les nouveaux plats de la carte” nous dit Laurent, “et de manière très simple : on cuisine ce qu’on aimerait manger ! Avec une seule constante, les bons produits, toujours de saison, en conservant les classiques de la maison, que l’on décline au gré des saisons comme le foie gras ou les Saint-Jacques, émulsion au safran”.


Anne Arbeit et Lionel Oberlé consultant le livre des vins
En salle, Anne Arbeit, sommelière autodidacte est secondée par l’épouse de Régis Bel et par Lionel Oberlé, qui vous guident avec savoir-faire et bonne manière, avec aisance, douceur et une prise en main pleine de charme.

Une ambiance sereine, boisée, éclairée l’été par la verrière et ouverte sur une terrasse pouvant accueillir 60 couverts maximum à la carte. “On pourrait en accepter davantage en banquet avec notre seconde salle, mais nous préférons assurer un service soigné.” précise Anne Arbeit.

” Les tables les plus demandées, sont celles près des baies vitrées” raconte Laurent, “en tout cas c’est celles que je préfère”.

Le ballet du menu peut commencer, interrompu de temps à autre, par le chef, empruntant le sas qui mène directement à la salle, passant la tête pour voir si tout va bien.


3 menus sont proposés, ” Pour le gourmet “, 3 plats à 36 €, “Le Marin pêcheur”, 4 plats de la mer à 55€, “A votre choix”, une sélection de 10 plats à la carte, dont vous retenez 4, tarifés à 62 € et enfin, le menu ” Découvertes, Surprises et Gourmandises” à 80 €, pour lequel, on ne peut, rien vous dire…

A la carte, vous avez le choix parmi 5 entrées ( 21 à 35 €), 5 poissons ( 27 à 35 €) 5 viandes ( 30 à 35 €) et 9 desserts (14 €) dont 2 préparés dans “les règles de l’art” ; le soufflé chaud Grand Marnier et le soufflé chaud à l’eau de vie de framboise sauvage. (supp 3 €).

Pour vous mettre en bouche, un clin d’œil avec un classique de la maison, décliné au gré des saisons, “Juste les noix de coquilles Saint-Jacques safranées, fine Arlette aux pistils de safran & croustillant de risotto “


Royale de foie gras, ragoût de lentilles au lard, capuccino de noisette.


En entrée, “Notre traditionnel foie gras de canard, fait maison, confiture de choucroute”.

Marco Arbeit nous précise une cuisson à la vapeur sèche de 6 minutes et puis le foie est pressé. Le confit de choucroute est translucide, cuit finement au vin blanc avec un peu de cumin.

Poêlée chaude de foie gras de canard, tranche de kougelhopf dorée, abricots au miel et amandes fraiches


” Bar roti sur la peau, fenouil, ail confit et petits artichauts poivrade, coquillages.


Le ” Filet de sandre poché au beurre de sauge, sur des cocos de Paimpol, trompette de la mort et chips de pain grillé ” nous impressionne par sa puissance gustative et nous invite à entrer prestement dans la saison automnale avec gourmandise.


Fricassée de ris de veau & d’escargots, macaroni à la crème de champignons est la composition la plus audacieuse, néanmoins très sérieuse de la carte.

” Attention c’est puissant prévient avec gentillesse Madame Arbeit à une petite fille qui l’a choisi”. “Elle a adoré” revient nous raconter la belle hôtesse de ces lieux, toujours surprise du succès remporté par cette courageuse création.


Pigeonneau de nid fermier d’Alsace, (entièrement désossé), tendres petits pois au lard, nous conduit vers ces plats hivernaux, qui nous réchauffent par leur consistance, le charme du terroir, élégamment cuisiné et intelligemment allégée. Un pur régal.
Dans l’esprit d’un ” After Eight “, croustillant chocolat noir, sorbet cacao amer et granité à la menthe, la force du chocolat est maîtrisé par la fraîcheur mentholée.


En farandole, des sorbets et des fruits, natures, légers et savoureux.


Tatin de figues, glace au miel

Visionner l’album photos de l’Auberge Saint-Laurent

AUBERGE SAINT LAURENT
Anne & Marco Arbeit

1, rue de la fontaine
68 510 SIERENTZ
tel : (0033).(0)3 89 81 52 81
fax : (0033).(0)3 89 81 67 08
www.auberge-saintlaurent.fr