Remuant les allées du 7ème arrondissement avec son restaurant et bar à cocktails Fitzgerald, l’entrepreneur et restaurateur Guillaume Benard poursuit son exploration de la rive-gauche et réunit sous l’étendard Abstinence une nouvelle équipe, sous la houlette du chef Lucas Felzine.
La carte
Ancien de Ze Kitchen Galerie aux côtés de William Ledeuil, du restaurant L’Arpège d’Alain Passard et du Shangri–la, devenu chef du restaurant Uma à Paris, Lucas Felzine est un parfait connaisseur de la cuisine française, péruvienne et japonaise, un défenseur du goût et de la technique en cuisine, et un fou d’herbes (aromatiques). Sa mission chez Abstinence : conserver la pureté du produit et oublier le superflu…
Abstinence a choisi sa formule. A la carte, et tous les jours de la semaine, 3 entrées, 3 plats ou
3 desserts, dont les propositions changent au fil des saisons. Un menu du jour vient compléter l’offre selon les arrivages et l’humeur du chef. Changement d’ambiance en soirée, autour de son large comptoir central, comme en terrasse, le restaurant invite l’esprit de partage et de convivialité. Au choix, une dizaine d’assiettes pensées pour deux ou trois invités.
La carte des vins propose une cinquantaine de références, avec une dominante française. La sélection se veut raisonnée, bio, biodynamique ou nature.
Le lieux
Sous une verrière laissant contempler le ciel de Paris, sont alignées les tables. Végétalisée, habillée de parasols et coussins aux tonalités rappelant la robe d’un bon vin, la terrasse de 50 places est une invitation à la détente. Chauffée aux heures fraîches, se couvrant d’un store couleur Bourgogne, l’endroit joue les paradis secrets de l’Ouest parisien.
Après Fitzgerald, Abstinence est le second restaurant ouvert par Guillaume Benard. Fils d’entrepreneurs, formé à l’École hôtelière internationale de Glion en Suisse, et consultant, Guillaume Benard découvre à 24 ans Shanghai et collabore quelques mois au restaurant Mr and MrsBund, au-dessous du légendaire BarRouge. Un concept de restaurant alliant gastronomie et fête qu’il transporte deux ans plus tard sur la rive-gauche parisienne.
