Nutchel, un espace reposant ©Birgit Sterckx

Nutchel Alsace, déconnecter pour mieux se reconnecter

À l’automne 2021, un village forestier a ouvert ses portes à Plaine au cœur de la vallée de la Bruche. Déployé sur 7 hectares, le domaine Nutchel Alsace est une invitation à changer d’air, revenir à l’essentiel et se reconnecter à la nature. Dans un quotidien souvent trépidant, forcément digitalisé et parfois assourdissant, préserver son équilibre entre la vie moderne et le repos est essentiel. En lisière de la forêt domaniale du Donon, Nutchel Alsace, premier village forestier de France, affiche une promesse : déconnecter pour mieux se reconnecter avec soi et la nature, grâce aux pouvoirs conjugués d’un environnement, où le silence est roi, de la prédominance du bois, vivant ou travaillé, et du lien renoué.

En harmonie avec la nature et l’environnement

Éparpillées sur 7 hectares, les 37 cabanes en bois du domaine Nutchel Alsace sont cernées par la nature, dans laquelle elles se fondent en parfaite harmonie. Chacune a été édifiée en tenant compte de la typologie du terrain et en veillant à conserver la proximité vis-à-vis de ses voisines et de leurs occupants.

Bol d’air frais avec un article sur les cabanes en bois Nutchel Alsace ©Nils Bronner

Les maisonnettes peuvent accueillir de 2 à 6 visiteurs et leurs amples baies vitrées invitent au délassement face à la nature. La configuration innovante de certaines étonne et séduit, à l’image de « Canopé » posée sur 2 niveaux, dont l’un accueille une jolie terrasse avec large vue sur l’environnement arboré. La simplicité a guidé l’habillage intérieur des cabanes, essentiellement composé d’éléments bruts, naturels ou recyclés et de mobilier sur mesure, avec pour certaines des bains nordiques.

Nutchel, un moment de déconnexion en Alsace ©Birgit Sterckx
Nutchel, un espace reposant ©Birgit Sterckx

Chaque habitat dispose d’une salle de bain avec toilettes, de lits aux tailles adaptées à tous, d’une terrasse avec un barbecue, une table de pique-nique et d’un poêle à bois pour profiter d’une température confortable, comme chez soi. « Il y a également un coin cuisine avec tout l’équipement nécessaire pour cuisiner », précise Clémence Rousseau-Dumarcet, co-fondatrice de Nutchel Cabins. « Il est aussi possible de se faire livrer les divers paniers « petit-déjeuner », « barbecue », « végétarien » ou le panier « munster », lancé l’hiver dernier qui a connu un franc succès ». Elle ajoute : « notre épicerie locale et responsable s’est progressivement enrichie de nouveaux produits à cuisiner sur place ou à emporter ».

Nutchel en Alsace, un moment de déconnexion dans la nature

Expériences diversifiées grâce à l’éclectisme des saisons

Après six mois d’ouverture, « nous sommes sur une tendance positive, avec un taux d’occupation excellent les week-ends », s’enthousiasme Clémence Rousseau-Dumarcet. « Nutchel s’affirme en tant que destination européenne. Les voyageurs allemands, belges, luxembourgeois ou suisses sont très sensibles à notre proposition en interaction avec la nature. L’éclectisme des expressions saisonnières donne une teinte spécifique à chaque séjour, du domaine enneigé aux bourgeonnements du printemps.

Des visiteurs venus de l’Europe entière se rendent au Nutchel

Les activités proposées reflètent l’esprit du lieu. Que choisir entre « l’expérience eau », où la chaleur du sauna précède l’eau froide de la piscine extérieure, les ateliers « DIY » qui consiste à fabriquer de petits abris pour les fées et elfes du domaine, la création de boules de nourriture pour les oiseaux, le parcours santé, le mur de via ferrata ou la bibliothèque ? Grâce au silence, la reconnexion avec la nature s’exprime de manière très forte autour d’un feu de bois, d’une promenade, de la lecture ou des jeux de société. Sans Wi-Fi, ni télévision, on se reconnecte à la nature, à soi et aux autres.

Les visiteurs participent à la reforestation

Si la clientèle de Nutchel est plutôt diversifiée (familles, groupes d’amis), tous sont sensibilisés à l’engagement citoyen et inscrits dans une démarche responsable et environnementale. « En réservant leur séjour, nos visiteurs participent à la reforestation, car 15 % du prix du séjour y sont affectés. Près de 350 à 400 arbres ont été replantés pour redensifier le site. Des travaux de désartificialisation des sols, de désimperméabilisation (remplacement de surfaces imperméables par des surfaces plus perméables) et de tri de déchets ont été financés. Préalablement à la construction des cabanes, 4 000 arbres ont été plantés pour recréer une forêt », explique Clémence Rousseau-Dumarcet. Nutchel n’affiche ni label, ni certification, un choix assumé de manière à conserver sa liberté d’engagement.

Clémence Rousseau-Demarcet, co-fondatrice et Julie Bressot, Product manager du Nutchel

Capital forestier et capital humain

Si la préservation du capital environnemental est au cœur du projet Nutchel, la protection du capital humain y est tout aussi essentielle. « La digitalisation des rapports humains est un mouvement global et durable, nous sommes toujours plus encouragés à l’immédiateté, au risque parfois de perdre le contrôle sur le monde qui nous entoure. Il faut un temps pour se retrouver, respirer, un retour aux sources, se recentrer. C’est vital ! », souligne Clémence Rousseau-Dumarcet. « Notre métier est de créer des expériences permettant une déconnexion et une reconnexion, avec toujours le même bonheur d’avoir donné naissance à ce village. Le sentiment d’être au bon endroit ».

Par Isabelle Oche

nutchel.be

L’équipe du Nutchel