Le refuge du poète s’annonce déjà comme un poème. C’est une pièce symbolique, située dans la partie la plus ancienne de la maison familiale, celle où le chef venait y chercher le calme, la sérénité et méditer. J’y ai passé mes plus belles années”, confie Yannick Germain, propriétaire de l’auberge au boeuf à Sessenheim (67). Entrez dans cette chambre et quand la porte se ferme, vous êtes à l’abri des tourments de la vie. “C’était mon refuge et aujourd’hui, je dédie cette pièce au poète J.W. Goethe, mais aussi à mon grand-père”, mentionne le chef.
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“Toute la structure est identique, les poutres et les fenêtres lucarne, cette chambre intimiste et mansardée de 35 m2, est un havre de paix”, assure-t-il.
Mais, à bien y songer, une autre personne aurait choisi ce recoin; son grand-père, lui aussi prénommé Wolfgang.
“C’était un personnage du village, avec une aura qui me fascinait. Il était passionné par l’histoire de Frédérique Brion et Goethe. Il a recherché et collectionné les pièces, aujourd’hui exposées au musée. C’est pour lui que nous conservons et développons ce patrimoine. Il serait fier de voir l’évolution de la maison, qui a retrouvé, comme autrefois, ses fonctions de gites et de couverts”.
Réservations au 03 88 86 97 14
Par Sandrine Kauffer
Crédit photos ©Mike Weiss
L’Auberge au Bœuf
1 rue Église
67770 Sessenheim
03 88 86 97 14
www.auberge-au-boeuf.com