Le Maximilien, un anniversaire gourmand !

Ce mois d’août est un mois anniversaire pour la Famille Eblin. Ils fêtent le 20 ème anniversaire du Restaurant Maximilien à Zellenberg (68). 20 années de plaisir, à accueillir les clients gourmets, avec le sourire.

Mais quand on évoque un anniversaire et l’éventualité de le célébrer, avec une quelconque festivité, le chef Jean-Michel Eblin préfère décliner l’idée et rester discret. Pas de triomphalisme ! Avec modestie et humilité, qu’il nous dit que ” rien n’est jamais acquis.”

La belle histoire a débuté, il y a une vingtaine d’année lorsque Jean-Michel et Anne Eblin ont racheté le terrain qui appartenait aux parents du chef, pour construire ce qui deviendra le Maximilien. Un restaurant à leur image, une maison scindée en deux, partie habitation et partie restauration.

” Les travaux d’embellissement ou d’agrandissement ont été réalisés progressivement, et essentiellement par nos soins”. Ils ont été achevés en 2003 avec l’installation de la climatisation et de la terrasse aménagée pour servir les déjeuners et les dîners”, nous explique Jean-Michel Eblin.

“Et le Michelin est venu se rendre compte et a validé la qualité du service” ajoute-t-il.

” Pour nous ce qui compte c’était de faire plaisir à notre clientèle et elle souhaitait bénéficier de la terrasse pour prendre les repas.”

Située aux pieds des vignes des frères Eblin, elle est ceinturée de plantes et de fleurs, des parfums du jardin.

Ici règne la douceur de vivre, la quiétude d’un instant gourmet, le calme et la sérénité d’un service délicat conduit par Anne Eblin. Dans un cadre bucolique, une douce lumière enveloppe les tablées, invitant les clients à s’attarder pour profiter et apprécier la vue sur les vignes et la forêt lointaine.

” Nous avons une belle clientèle d’habitués, et notre déjeuner d’affaire à 32 € fonctionne bien, parce que nous avons inséré de beaux produits, des produits nobles” nous explique Jean-Michel Eblin .

“On sait bien que les clients comparent. Nous sommes ravis qu’ils reviennent nous voir ” poursuit son épouse Anne.

Sur la carte, Jean-Michel Eblin propose un large choix aux épicuriens habitués, sans compter les plats signatures, les incontournables de la maison pour découvrir ce qui fait le succès du Maximilien depuis tant d’années.

En cuisine, le chef se charge des cuissons, son second Jacky Danner occupe le poste du “chaud” et Elise Zimmermann est la chef de partie ” au froid”.Prenez pas pour un menu gourmet, un soir sur la terrasse d’été.

Un croustillant au pied-de-veau, compote de pommes, maki au saumon sur une julienne de radis.
Pour suivre, un Tartare de queue de langoustines, écume de courgettes et caviar de harengs, agrémenté de ses Tuiles de céréales, cerfeuil et aneth. La création est d’une grande finesse, tout en fraîcheur, légère, relevé trouvant un juste équilibre entre l’acidité et les épices.
Tomates farcies aux escargots, écumes aux girolles, jus de persil
La puissance des saveurs interpelle. Les couleurs sont exacerbées par la sauce soja. Un plat corsé, relevé d’une belle acidité apportée par la tomate, dont la saveur est contrebalancée, par son confit.
L’incontournable ” Goujonnettes de grenouilles, en tempura, fricassée de cèpes et escargots au pesto, crémeuse à l’ail”

Nouilles de pomme de terre frites, tomates séchées, ail, échalottes, oignons, persil
Le goût d’oignons est exalté dans ce plat. On retrouve des ingrédients du terroir et de l’Alsace, sublimée dans une composition savoureusement puissante

Nage de fruits de mer au coriandre, Dim-sum aux huîtres

Homard, lamelle de Saint-jacques et champignons noirs, choux chinois, baignent dans un bouillon corsé, la raviole d’huitre et coriandre, posée sur un lit de chou vert et nouilles chinoises

Un service en deux temps est proposé, mais aucun interdit gustatif pour intégrer les dim-sum dans la nage de fruits de mer.

Filet de bar rôti, effiloché de légumes aigres-doux, grosse langoustine et tartare de crustacés

Asperges, carottes, artichauts, oignons, poivrons sont rehaussés d’une sauce orange-safran,

Un plat qui pousse à son paroxysme le mariage de la puissance et de la délicatesse. Une composition dont l’équilibre se révèle dans la perception pleine et entière de toutes les saveurs. Les produits s’associent, se respectent sans se perdre. Ils s’identifient, s’ajoutent et se complètent. Tous les arômes se révèlent, s’harmonisent, se renforcent pour monter en puissance jusqu’au bouquet final.

Carré et ris d’Agneau persillé, confits d’abricots et pistaches, petits légumes
Un morceau rôti accompagné de légumes ; courgettes, oignons frais, tomates confites,
Mille-feuille tiède de Munster sur une julienne de céleri-branche, vinaigrette au jus de viande.

Si la Feuille de filo craquante, structure la composition, le fenouil est chargé d’apporter un côté croquant, anisé, qui rehausse le munster, alors que celui-ci se propose caressant et fondant en bouche. Servi tiédi, sa puissance en est inhibée, sa force maitrisée et ses arôme sont exaltés.

Pour conclure ce menu avec de la fraicheur, des fraises caramélisées au beurre de vanille, glace yaourt au basilic, avec une réduction orange caramélisée et tuile au sucre.
Le plateau de mignardises offre aux gourmands quelques douceurs supplémentaires : Cannelet bordelais

Baba au rhum, macaron, compotée fruits rouges et mousses passion.

Julien Binz

le-maximilien.com