À l’Auberge du Frankenbourg à La Vancelle, c’est une belle histoire de famille d’hôteliers- restaurateurs, qui s’écrit depuis les années 1985, date à laquelle Marie-Louise et Aimé Bucher décident de transformer cette ancienne pension vancelloise en auberge. En 2008, les deux fils, Sébastien chef de cuisine étoilé Michelin et Guillaume directeur de l’hôtel-restaurant, prennent la relève et font évoluer l’établissement, insufflant du renouveau avec quelques travaux. En 2021, l’étoile verte Michelin récompense l’éco-responsabilité de la maison et sa cuisine durable.
En 2023, de nouveaux travaux d’embellissement donnent naissance à un salon-bibliothèque dans la partie de l’hôtel, où les clients peuvent prendre l’apéritif ou se relaxer dans l’après-midi. “Dans la grande salle, nous avons changé toute la partie décoration murale ainsi que le bar”, explique Guillaume Buecher. Des consoles en métal thermoformé, ont été créées selon les plans de l’architecte Lucie Delamalmaison, tandis que l’artiste Ewa Bathelier, nous a mis en scène une nouvelle exposition artistique.
Les deux frères ont grandi dans l’hôtel-restaurant. C’était leur « garderie », s’amusent-ils.
Sébastien s’est formé au Vieux Couvent, à l’Auberge du Cheval Blanc, Au Crocodile et à la Table du Gourmet. Dégustez ses beignets d’escargots de la vallée, beurre d’agrumes et crémeux de feuilles de capucine : son tartare de bœuf aux huîtres, crémeux de persil, eau de mer et Pont-Neuf, ainsi que le pigeonneau cuit en croûte de moût de raisin fermenté et strudel de cuisses ou encore la variation autour du cochon de la ferme de la Bouille, tombée de chou kale et jus corsé.
Des créations qui permettent d’entrapercevoir la somme de ses influences à la fois familiales, mais aussi auprès des grands chefs qui l’ont formé. Les assiettes sont agrémentées du potager et de l’herbier, cultivés par le papa Aimé, depuis 20 ans, sans discontinuer.
Son frère, qui souhaitait d’abord être pâtissier, préfère finalement les relations humaines, le contact avec la clientèle et l’élégance des métiers de la salle. Il s’imprègne des codes du Crocodile et du Buerehiesel à Strasbourg et les transpose de manière plus décontractée dans le restaurant du Val d’Argent.
Guillaume y perpétue l’art de recevoir et les arts de la table notamment avec la complicité d’une céramiste pour créer une ligne de vaisselle sur mesure et ouvrir la salle sur la nature avec une verrière toute boisée et hautement charpentée de bois clair. Qu’il fait bon de séjourner au Frankenbourg dans l’une des 11 chambres de l’hôtel 3* avec vue sur la forêt environnante, entre les Vosges et la plaine d’Alsace.
frankenbourg.com/fr/restaurant
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