Dans notre revue de presse, Hervé Lévy a signé un article dans le magazine Poly (le 15 mars 2012) sur Julien Binz, chef de cuisine du rendez-vous de chasse à Colmar, 1* Michelin
” Depuis 2010, Julien Binz a pris les commandes d’une institution colmarienne, Le Rendez-vous de chasse, revivifiant avec maestria les grands classiques de la cuisine hexagonale.”
Julien Binz s’est emparé de cette tradition, l’intégrant pour mieux la transcender par petites touches délicates. Son inspiration ? Elle vient de la grande cuisine “à la française”, celle d’Auguste Escoffier (1846-1935) qu’il cite spontanément comme modèle. Un autre vecteur important de sa cuisine est “la technique ; chaque plat doit avoir sa complexité” explique-t-il. On le constate dans une merveilleuse Timbale d’écrevisses, poêlée de champignons des bois, sauce “façon Cardinal” (voir la recette). Un incroyable dôme fait de pâtes assemblées à la perfection et une émulsion délicate pour un ensemble esthétiquement et gustativement exemplaire comme l’est un des incontournables de la maison, toujours à la carte, les Noisettes de chevreuil rôties, compotée de pruneaux, réduction de vin chaud, sauce au genièvre et myrtilles. Un pied dans le passé, l’autre dans une contemporanéité affirmée, Julien Binz propose une cuisine ultra-maîtrisée et profondément inventive.
Voilà pourquoi la maison colmarienne vient de reconquérir un Macaron dans l’édition 2012 du Guide Michelin.
Ce n’est que justice…
Par Hervé Poly
Le Rendez-vous de chasse est situé dans le Grand Hôtel Bristol,
7 place de la Gare à Colmar.
Ouvert tous les jours (midi et soir). Menus de 36 € (uniquement à midi, du lundi au vendredi) à 75 €
03 89 23 59 59
www.grand-hotel-bristol.fr
Julien Binz est aussi un “cyber-chef” puisqu’on retrouve, sur son site, toute l’actualité de la gastronomie alsacienne
www.julienbinz.com
Relire sur www.poly.fr
Quelques mots sur POLY
En 1997, est créé le magazine Polystyrène, un mensuel diffusé en kiosque, couvrant peu à peu l’actualité culturelle d’une large zone du Grand Est, de Dijon à Luxembourg. En octobre 2006, à l’occasion de son numéro 101, Polystyrène devient Poly, tout simplement.
Chacune de ses parutions regroupe une sélection de l’actualité culturelle traitée sous forme de chroniques, critiques, dossiers, portraits ou entretiens. Poly entend rendre compte de l’effervescence et de la créativité dans l’Alsace et ses proches territoires, laissant également une large place à la photographie.