L’Arôme et le Marloe (Paris 8e) le duo gagnant d’Eric Martins

Avec sa vingtaine d’adresses étoilées, le 8e arrondissement de Paris est le quartier le plus décoré du Guide Rouge. Un signe du destin sans doute qui n’a pas échappé à Eric Martins ( Maxim’s, Ledoyen, Lucas Carton, Hélène Darroze) lorsqu’il ouvre en 2006 l’Arôme, rue Saint Philippe du Roule à Paris. L’homme n’en est pas à sa première affaire et il relève alors un deuxième défi, après trois ans à l’Ami Marcel, en ouvrant cette deuxième adresse au cœur du Triangle d’Or.

Après cinq ans passés au Senderens (Alain Senderens, Paris 8e), il envisage avec l’Arôme, une nouvelle atmosphère « simple mais élégante », et surtout un concept d’accord mets/ vins revendiqué, pour gastronomes et amateurs de bonnes bouteilles.

En 2007, il nomme Thomas Boullault en cuisine. Le chef âgé alors de 28 ans, a déjà un beau parcours (ancien du Royal Monceau (1*, Paris 8e) et du Georges V, 2*.

Les deux hommes se connaissent bien pour avoir travaillé ensemble au Seize au Seize. Deux ans plus tard, Eric Martins complète l’équipe en engageant le sommelier Renaud Laurent, qui donne à la carte une nouvelle dynamique entre grands crus et vins « découvertes ».

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A quelques mètres de l’Arôme, à l’angle de la Rue d’Artois une autre adresse, le Marloe (ex Le Bocconi de Ciro Polge), le bistrot chic de Thomas Boullault et Eric Martins, ouvert depuis 3 ans. “Au Marloe, on retrouve à peu près la même clientèle qu’à L’Arôme, précise le chef Thomas Boullault, sauf que nos clients y vont pour d’autres raisons. C’est plus une table détente. »

En cuisine on retrouve le second du chef étoilé, Jérôme Salmagne, qui travaillait depuis 5 ans aux côtés de Thomas Boullault. Dans ce bistrot élégant, ambiance années 50, on goûte une toute autre cuisine plus simple, mais tout aussi efficace. Pas de chichi sur la table, on est dans un vrai bistrot parisien. Tables en bois certies d’alu, rideaux d’apparat bleu canard et murs bordeaux : c’est l’adresse que se dispute le milieu d’affaires branché du 8e.

Mieux vaut retenir sa place si l’on veut déguster la blanquette de ris de veau et volaille, perlé à l’huile de Truffe blanche d’Alba, ou le fameux croque Monsieur du Grand Père Leroy. Clin d’oeil familial du chef Thomas Boullault, le croque Monsieur du Marloe (contraction du patronyme d’Eric Matins et de Thomas Boullault, Mar + Loe) a fait le tour de la Capitale. Une base crémée, une belle tranche de jambon surplombée d’une tranche d’emmental, accompagné d’une salade croquante avec quelques morceaux de betteraves. Le Marloe joue aussi l’accord met vins mais dans une ambiance décontractée.


L’équipe, féminine pour l’essentiel, sous la houlette de Laetitia Allègue, Directrice de Salle, assure le service avec dynamisme et élégance. Les petits plus du Marloe : une terrasse chauffée l’hiver, avec en prime le plaid qui vous permettra de déjeuner au chaud et aussi le service Voiturier, particulièrement utile à Paris, où les places du midi sont plutôt rares.

Par Dominique Postel
Crédits photos : l’Arôme 2015, Le Marloe 2015

L’Arôme
3 rue Saint-Philippe du Roule
75008 Paris
1 42 25 55 98
www.larome.fr

Le Marloe
10 Bis Rue d’Artois, 75008 Paris
75008 Paris
01 53 76 44 44

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