« C’était son univers et depuis sa disparition rien n’a changé », affirme Gilles Reinhardt, l’un des chefs du restaurant Paul Bocuse, Meilleur Ouvrier de France.
Découvrir la pièce de Paul Bocuse présentée par Gilles Reinhardt
“Nous y partagions le repas tous les dimanches avec lui. C’est une pièce historique que nous continuons d’occuper tous les dimanches avec Françoise et Vincent. Il y a tous les souvenirs, les cadeaux des chefs
Avec Gilles, nous sommes deux Alsaciens et je compare la pièce du chef Paul Bocuse à la Zimmerlé de la famille Haeberlin à l’auberge de l’Ill à Illhauesern.
Les deux grands chefs avaient jumelé leur maison et sceller leur amitié.
Un ancien fauteuil de l’auberge de l’Ill a été offert, marqué des noms des illustres personnages qui y ont siégé. Je reconnais un tableau du peintre Roger Mühl.
Découvrez les objets, dont il s’était entouré et qu’il voyait chaque jour
« Le bonheur est dans la cuisine »
©video Sandrine Kauffer/ Nouvelles Gastronomiques
Le diner des Etoiles d’Alsace chez Paul Bocuse
Quelle belle soirée dans l’univers de Paul Bocuse avec un incroyable accueil de « l’équipage » de Vincent Le Roux, Gilles Reinhardt et Olivier Couvin, à l’entrée de L’Abbaye de Collonges à Lyon, pour un apéritif au son du limonaire.
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Puis, direction le restaurant Paul Bocuse. Gilles Reinhardt m’emmène dans la rue des chefs, admirer la toque du centenaire. L’entée s’illumine, rénovée l’an dernier et classées « façade remarquable », Nous avons visité la cuisine, la cave à vins, et la pièce historique de Monsieur Paul, avec les tentures aux murs d’époque, où madame Françoise vient encore prendre ses repas.
L’esprit et son âme y demeurent. Nous avons pu découvrir un extrait du menu centenaire dans le salon Raymonde Bocuse, à l’étage avec des plats de légende, telles les quenelles de sandre et homard sauce champagne, le bar sauvage en croûte feuilletée, sauce choron, la volaille de Bresse entière en vessie, crème aux morilles. Les découpes en salle et le ballet du service étaient un spectacle vivant impressionnant de dextérité. Le dessert chocolat de Benoît Charvet, et ceux de la maison Bernachon ont finalisé le diner reportage
©video Sandrine Kauffer/ Nouvelles Gastronomiques