Je ne sais pas pourquoi, mais je n’ai pas beaucoup exploré le livre intitulé Le ménage universel, de 1733. Erreur, car j’y trouve des choses amusantes, à commencer par un biscuit royal, original, qui jouxte un « gâteau vérollé ou galleux ».
Regardons le premier (je traduis la recette, et, simultanément, je l’adapte) : on prend une livre de sucre, 350 grammes de farine et huit oeufs ; on bat le tout ensemble jusqu’à foisonnement, puis on met la pâte dans des moules beurrés ; on saupoudre de sucre la partie supérieur, et on cuit à four doux. Il faudra sans doute ajuster les proportions, mais c’est intéressant, non ?
Pour le gâteau vérolé, ou galeux, on fait une pâte avec une livre de farine, une demi livre de beurre et trois œufs (sans oublier le sel) ; puis on détrempe avec du lait. On fait une abaisse, on plie en quatre, et on répète quatre fois l’opération. On forme alors une abaisse sur laquelle on étend de petits morceaux de fromage de gruyère et du beurre. Puis on cuit… avant de découvrir pourquoi ce gâteau mérite son nom.