Antoine et Ugo Lecorché (Groupe La Môme) ouvrent Mido à Paris

Après une décennie sur la Côte d’Azur, le Groupe La Môme présente son concept Nikkei à deux pas des Champs-Elysées (8è)  : Mido Paris qui a ouvert en juin 2024. C’est le 6ème restaurant du groupe

Antoine et Ugo Lecorché sont frères jumeaux, et les fondateurs du Groupe La Môme. Originaires de Lyon où ils font leurs premières armes dans la restauration, ils décident de faire une saison à Cannes en 2004 : « On devait y rester deux mois et on y est resté vingt ans ». Ils commencent en tant que serveurs, puis chefs de rang et directeurs de restaurants et plages privées de renom. L’année 2015 marque l’ouverture de leur premier restaurant : La Môme, rue Florian à Cannes, avec l’aide de partenaires financiers, eux aussi deux frères. « Nous avions toujours eu pour ambition d’acquérir notre propre restaurant.  Viennent ensuite tour à tour le restaurant de plage éponyme, puis Mido et Môka. En 2022, les frères mettent le cap vers un nouvel horizon : c’est l’ouverture de La Môme Monte-Carlo, sur le port de Monaco.  Paris signe une nouvelle étape dans cette expansion. « Il ne s’agit pas d’une franchise », témoignent-ils, « sa gestion reste fidèle et familial.  De nouveaux projets de développement à l’échelle internationale sont à suivre.

Antoine et Ugo Lecorché sont frères jumeaux, et les fondateurs du Groupe La Môme

Entre le Japon et Amérique du Sud

Mido trouve ses origines dans le terme « Midori », qui représente la couleur verte en japonais. .  Niché au cœur de l’InterContinental Champs-Élysées-Étoile, Mido Paris se démarque par son allure.. Des matières nobles entourent les convives de toutes parts : les tables en marbre vert Ming rappellent l’inspiration nippone, tandis que la végétation fait écho à la pampa sud-américaine. La terrasse sur la petite cour a des airs de jardin privé, avec la lumière chaleureuse des photophores et les baies ouvertes sur l’extérieur qui agrandissent l’espace.

La cuisine Nikkei, fusion japo-péruvienne  est signée par le chef Christopher Brugnaux. Son interprétation moderne s’exprime sous forme de partage, par une succession de mets élaborés avec créativité, entre terre et mer.

Le Chef Christopher Brugnaux

Côté poisson cru, Mido Paris poursuit l’émerveillement avec une sélection de sashimis, nigiris, gunkans, makis et rolls. Ils sont réalisés avec la délicate dextérité de Clément Krajenska, médaillé de bronze au championnat de France de sushis 2023. Ce maître sushi passionné s’est formé chez le célèbre Nobu à Tokyo, puis au Royal Monceau et Brach à Paris. Pour terminer ce périple culinaire par une note sucrée, le célèbre Chef pâtissier Jeffrey Cagnes signe la carte des desserts de Mido Paris. Des classiques réinventés avec un souffle Nikkei, comme la tartelette yuzu citron vert et huile d’olive, ou encore un baba au saké ou les desserts signatures de Mido; les mochis glacés ou l’ananas vanille-cardamome rôti et laqué au miso.

Sushi Mido Paris ©Pierre Baelen

Tous les plats sont dressés dans des céramiques faites à la main, spécialement conçues pour Mido Paris. L’artisan céramiste Tino Aiello, septième génération de potiers à Vallauris et champion de France de tournage 2022, a réalisé tout le service de table de Mido Paris afin que chaque bouchée soit unique.

Si le sushi counter et le robatayaki (gril emblématique au charbon végétal et bois de cerisier) célèbrent la tradition japonaise, la force de Mido est dans la mixité et la diversité. Des salades fraîches, mais aussi des grillades et des ceviches : tous les souhaits sont satisfaits, dans une approche très personnalisée et sur mesure du service. « Entre entrées à partager en toute convivialité, plats végétariens, belles pièces de viandes et poissons grillés, ou encore sushis signatures, il y en a pour tous les goûts » explique le Chef. Avant de rejoindre le Groupe La Môme, il a multiplié les expériences dans des palaces réputés, à Saint-Barthélemy ou à Cannes sa ville natale.

Salade d’épinards & tempuras crevettes, aioli épicé ©Mido Paris

L’otoro, la ventrèche de thon ou le bœuf wagyu sont sublimés de différentes façons au fil des saisons : cru en tartare façon nakaochi, en ceviche, ou cuit au barbecue robata. Les plats iconiques sont la salade d’épinards, les tempuras de crevettes avec un aïoli épicé et le tiradito saumon Mido style. Mais la botte secrète de Christopher Brugnaux, ce sont les pickles tsukemono et les sauces : des accords simples mais étonnants qui donnent envie de revenir encore et encore, pour goûter des nouveautés et ne jamais s’en lasser. Sur la carte de Mido Paris, pas moins de vingt sauces qui viennent sublimer tous les plats : Den miso yuzu, gomachang, black bean, teriyaki, ponzu, zuke, den miso truffe, ou encore spicy garlic. Les influences sud-américaines sont célébrées avec de magnifiques plats de pimientos de padrón, guacamole Mido style, ceviches, tiraditos de homard ou de sériole.

Salade d’épinards & tempuras crevettes, aioli épicé ©Mido Paris

Le saviez-vous ?

L’hommage n’est pas à Édith Piaf mais à La Môme Moineau, surnom de Lucienne Suzanne Vreurick. Cette vendeuse de fleurs dans les boîtes de nuit parisiennes des Années Folles était devenue chanteuse puis milliardaire en épousant un homme d’affaires portoricain. Habituée de la French Riviera, elle était propriétaire de la villa Bagatelle à Cannes, donnait des réceptions somptueuses et adorait faire la fête : une icône de l’âge d’or de la Riviera.

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