Après une période d’absence -un an tout juste-, durant laquelle Pascal Favre d’Anne, maitre restaurateur, et son épouse ont voyagé et rencontré des chefs du continent Asiatique principalement, – le couple de restaurateurs revient à Angers avec un nouveau restaurant. Six mois après la ré-ouverture, le chef Maître Restaurateur, fait son retour dans le Guide Rouge, et retrouve avec bonheur son étoile qui l”avait juste délaissé quelques temp”.
Pascal Favre d’Anne, vous récupérez aujourd’hui votre étoile perdue il y a plus d’un an. Vous êtes un homme heureux ?
On a déménagé, donc forcément on a perdu l’étoile. Il y a 7 mois on a ouvert un nouvel établissement le Favre d’Anne à Angers ; un restaurant plus petit au 21 boulevard Foch. Cette ouverture a eu lieu après une année sabbatique que nous avons prise pour voyager. Et 6 mois après la réouverture on récupère l’étoile. On la retrouve avec plaisir, c’est même surprenant car c’est la 2 fois et on ne pensait pas l’avoir cette année/ L’étoile nous a juste quitté.
Ce break à l’étranger était donc bénéfique…
Il nous a permis, à mon épouse Mathilde et moi même, de prendre du recul par rapport à la profession. Savoir ce qu’on avait envie de faire à partir de maintenant. C’est important de pouvoir faire cela. De regarder où on en est. On revient avec beaucoup de passions, d’envies nouvelles. C’était peut-être aussi la crise de la quarantaine… (rire)
Où êtes vous allés ?
On s’est beaucoup promenés en Asie. Beaucoup au Japon, car quand on est chef français ce pays et sa culture tiennent une place importante. La Thailande, le Sri Lanka, l’Inde… On a visité 25 pays en tout, toujours dans le but de découvrir des restaurants, de travailler avec des chefs. L’Asie a une vraie gastronomie, et les chefs ont une technicité et une rigueur assez proches de la notre. Il y a un engouement mutuel entre les pays d’Asie et la France.
Ce grand voyage va inspirer votre cuisine désormais ?
Cela a toujours été une source d’inspiration. Mais le but n’est pas de faire de la cuisine asiatique, je suis un chef français, j’aime travailler avec les produits de nos terroirs et donc de la Loire. Je continuerai de travailler dans ce sens avec les producteurs locaux. Mais en apportant une petite touche asiatique, exotique à la cuisine fusion du nouveau Favre d’Anne
Des projets avec cette étoile ?
On en a toujours plein la tête. Toujours le développement des deux corners, dans lesquels j’ai été l’un des premiers chefs étoilés à proposer des hamburgers. Et puis le nouveau Favre d’Anne qu’il va falloir continuer de porter avec sa nouvelle étoile…
Propos recueillis lors de la conférence de presse du Guide Michelin 2016, Place Vendôme Paris. Lundi 1er février.