Quelques mois après l’ouverture de son restaurant éponyme à Paris, Omar Dhiab est distingué par le guide Michelin par une étoile. Le chef la dédie à son équipe,”jeune, attentionnée et dynamique sans qui cette aventure n’aurait pas été possible”.
À 31 ans, Omar Dhiab a ouvert son restaurant éponyme en septembre 2022, après un parcours au sein des plus grandes cuisines (le Pavillon Ledoyen, le restaurant Lasserre et L’Abeille au Shangri-La), “comme un retour aux sources afin d’écrire une nouvelle histoire : la sienne”.
Le chef y propose une cuisine faisant la part belle aux produits de la mer, au travail des condiments et des sauces, qu’elles soient animales ou végétales. Sa cuisine prend racine dans ses souvenirs : il se rappelle de la volaille aux feuilles de corète que son père cuisinait le dimanche. Une image qui ne l’a jamais quittée et qui l’inspire depuis à proposer une cuisine d’émotions.
« Je ne cherche pas à faire un restaurant guindé mais davantage une maison de cuisiniers. Chez moi, je veux qu’on se sente comme chez soi, que l’ambiance soit vivante et qu’on profite d’un moment de convivialité autour de belles assiettes. »
À la table d’Omar Dhiab
La carte du midi propose un menu déjeuner ainsi qu’un menu dégustation. Dès l’arrivée un karkadé – boisson traditionnelle égyptienne à base d’hibiscus – est servi en boisson d’accueil. On retrouve les coquillages rafraîchis d’un suc végétal ou encore « le croq ris de veau » rehaussé d’un condiment façon grenobloise. Le homard cuit délicatement à la braise s’accompagne de pois chiches de Provence confits et d’un jus de couscous. La courgette, quant à elle, est travaillée de la fleur à la tige, avec seiche et pistou de pistaches de Sicile.
Le soir, la carte propose des menus propices à de belles découvertes en 5, 7 ou 9 étapes. La dorade royale marinée s’accompagne d’un condiment livèche, le paleron de bœuf fondant s’acoquine de mozzarella, d’un crumble de poivre vert et de sardine fumée apportant profondeur et salinité. Pour conclure sur une note sucrée, la figue de Solliès se décline crue, fraîche et en pickles avec une glace à la feuille de figuier relevée d’une vinaigrette acidulée et le crémeux chocolat 65% du Pérou se déguste avec une tuile craquante à la fleur de sel et une glace à la cardamone.