C’est dans le 14ème arrondissement de Paris que Mory Sacko pose ses couteaux et ouvre sa première table : MoSuke. Alliance entre son prénom et Yasuke, premier samouraï africain du Japon, le chef y déploie une gastronomie où l’Afrique rencontre le Japon sur le territoire français.
Français d’origine malienne, rien ne prédestinait Mory Sacko à devenir un des visages de la nouvelle gastronomie française. Ses parents, venus du Mali, lui inculquent le goût du travail et de l’effort, le respect et l’humilité. À tout juste14 ans, il rejoint le milieu de l’hôtellerie, guidé par sa fascination pour les palaces, mélange de féerie et d’exigence.
En 2012, c’est la révélation avec le chef Hans Zahner au Royal Monceau. Puis, en 2015, il intègre l’équipe du Mandarin Oriental jusqu’à en devenir 4 ans plus tard le sous-chef de cuisine aux côté de Thierry Marx. Fin 2019, Mory Sacko s’inscrit à l’émission Top Chef avec le projet d’ouvrir son propre restaurant.
Une rencontre entre la cuisine africaine et la culture japonaise
De ses expériences gastronomiques, il tire le visuel épuré et la volonté d’offrir une nouvelle vision de la cuisine africaine qui soit une rencontre totale avec la culture japonaise.
À la carte de Mosuke, un menu déjeuner entrée-plat-dessert, servi en semaine à 45 €. Mais aussi plusieurs autres propositions :
- Menu Hivernage, en 5 services à 65 €
- Menu Migration en 5 services, servi midi et soir, déclinable en version végétale à 80 €
- Menu Vol de Nuit en 7 services, servi le soir uniquement à 100 €
Les plats offrent des propositions inédites : Sole en feuille de bananier, Attiéké, tagète et livèche, Turbot et plantain sauce Shito, ou encore l’alliance unique Homard, piments lactofermentés et miso à la tomate. Le poulet Yassa se pare de poivre du paradis, de crème de riz et de yuzushu. Le Sticky rice au gombo et caviar marie le riz japonais, l’avocat, le gombo, l’huile d’avocat et le caviar comme un délicieux mélange où chaque culture amène à l’autre sa part de délice.
Pour le dessert, la ganache chocolat tiède à la fleur de sel fumée s’agrémente d’une glace au wasabi et l’ananas rôti au shiso se marie au sorbet bissap.
Un lieu à l’image de la cuisine du chef
Au sein de son premier restaurant, Mory Sako souhaite créer un lieu reflet de sa cuisine. Il a pensé lui-même ce décor comme un cocon : avec ses murs d’un beige lumineux, et les tables en bois clair, la salle à manger se veut accueillante. Soignant le moindre détail, le chef a souhaité un art de la table unique, choisissant par exemple de faire appel à la céramiste Amandine Richard pour accueillir sa cuisine.
MOSUKE
11 rue Raymond Losserand
75014 Paris
mosuke-restaurant.com