Le 30 août 2013, les salons du Grand Hôtel Bristol à Colmar ont accueilli, des élus, les anciens et les actuels employés de l’établissement colmarien, pour célébrer et saluer le départ à la retraite de Jean-Marie Dirwimmer, Directeur de la restauration, après 40 années de bons et loyaux services.
De nombreuses personnalités se sont réunies autour de lui et de sa famille pour honorer une carrière exemplaire et rendre hommage à son dévouement à l’institution gastronomique et hôtelière érigée en face de la gare de la cité de Bartholdi.
Il y reviendra en 1977 devenant avec le temps “l’une des forces de l’entreprise” (dna 21/07/13).
“Il intègre l’ASA (Association des sommeliers d’Alsace) en 1983, devenant trésorier puis vice-président. Le sommelier du Bristol s’est épanoui en faisant fructufier la cave. “J’ai eu la liberté de tripler le nombre de références : de 200 à 600 en cinq ans, soit de 6 000 à 10 000 bouteilles en stock, y compris des Pétrus à 3000€ le flacon (l’Alsace 31/07/13)
Dans la salle, l’émotion est perceptible dans la salle. Avec pudeur, Jean-Marie Dirwimmer écoute religieusement les messages de remerciements. Et ils s’enchaînent.
La relève est incarnée par Christophe Forait, arrivé au Bristol en 1990 et qui depuis, ne l’a plus quitté, évoluant avec efficacité auprès de Jean-Marie Dirwimmer. Il hérite aujourd’hui de ses responsabilités, secondé par Caroline Baur.
Observateur attentionné, formateur et jury d’examens dans nos C.F.A., en tant que jeune retraité de 58 ans, je compte sur toi pour continuer ta mission de formation”.
Après avoir remercié la clientèle, sans qui “nous n’existerions pas”, il s’adresse à Martine et Richard Riehm.
“Merci pour votre confiance. Malgré des moments difficiles, le navire du Grand Hôtel Bristol a maintenu son cap avec toujours un seul objectif, celui de satisfaire le client” rappelle-t-il.
Merci à nos fournisseurs, qui sont aussi des partenaires du succès et de la réussite. Sans leurs produits de qualité, nous ne pourrions pas satisfaire notre clientèle car comme le disait Prosper Montagné “On ne fait du bon qu’avec du bon ”
Merci à la famille, ma femme Agnès et mes enfants, qui représentent un lien et un socle indispensables. Je découvre aujourd’hui qu’il existe une autre vie après celle du travail”.
“Dans notre profession, la difficulté, c’est de s’adapter, être au service sans être un serviteur, respecter et être respecté, savoir être souvent souple et parfois ferme, flatter sans être obséquieux, s’incliner sans s’agenouiller. Tout cela veut dire, savoir faire preuve d’une infinie psychologie, c’est peut-être cela la meilleur recette parce qu’elle vous enrichit et vous honore”
Par Sandrine Kauffer
Crédit photos ©JulienBinz