Le 1er juin 2024, La Flottille fait peau neuve et règne à nouveau sur le magnifique parc du château de Versailles. Dans ce restaurant aussi iconique que bucolique, le jeune Chef étoilé Jean-Baptiste Lavergne-Morazzani remet à l’honneur les grands classiques de la cuisine française avec des produits du Grand Paris. Le tout dans une ambiance conviviale, et une décoration solaire qui fait la part belle aux métiers d’art.
Il avait commencé sa carrière dans sa ville natale au Trianon, aux côtés de Gordon Ramsay et Simone Zanoni. Il est aujourd’hui à la tête de La Table du 11 à Paris, brillant d’une étoile Michelin, ainsi que d’un bistrot et d’une cave éponymes. Convaincu qu’une bonne assiette c’est avant tout de bons produits, il tisse des liens forts avec ses producteurs en Île-de-France : « Je pense que c’est notre rôle en tant que cuisiniers de donner l’exemple, de changer la manière de consommer ». Pour La Flottille, le pain vient du M.O.F. Frédéric Lalos, les œufs de La Ferme du Pré, les fromages de La Ferme de La Tremblaye et les légumineuses de la Ferme des Hirondelles… Une démarche ultra-locavore : du jamais vu pour un lieu historique !
Depuis 1895, La Flottille est partout : dans l’imaginaire collectif, sur les cartes postales, dans le cœur des Versaillais, et même dans le défilé Jacquemus. Aussi emblématique que le Roi Soleil, c’est un monument à part entière du parc de Versailles, juste devant le Grand Canal d’André Le Nôtre. La Flottille était jusqu’à maintenant comme un diamant brut, un lieu d’exception qui n’était pas exploité à sa juste valeur. Elle renaît désormais sous un nouveau jour, pour révéler tout son éclat et ses multiples facettes.
La Flottille est sans aucun doute le lieu de restauration le plus emblématique du parc, apprécié des touristes du monde entier autant que des Français, des Parisiens et des Versaillais.. « C’est un lieu qui m’a toujours subjugué. Il y a une lumière unique, une âme incomparable » explique le chef
À La Flottille, les clients pourront profiter toute l’année d’un déjeuner ou d’une pause gourmande à l’intérieur du restaurant ou sur l’une des terrasses ensoleillées. Une brasserie conviviale, et un menu en cohérence avec le prestige et le caractère extraordinaire du lieu.
Pour le Tout-Versailles, la matinée commence bien : de 9h à 11h c’est un bal de viennoiseries, tartines, beurre AOP, confitures à l’ancienne, salade de fruits frais, et assortiment de fromages. À La Flottille, on se réveille de bonheur !
Fastes du grand siècle à la table du Roi Soleil : de 11h45 à 18h30, le service est en continu pour combler toutes les petites faims et grandes gourmandises. L’après-midi, le tea time est un rendez-vous idéal pour une célébration, des retrouvailles, ou un temps pour soi.
En fin de journée, c’est l’heure de l’apéritif avec des planches à partager, plateau d’huîtres Gillardeau, des croque- monsieurs et cocktails ou mocktails devant le Grand Canal. La Flottille ferme ensuite ses portes à 18h30 chaque jour, sauf pour les chanceux ayant eu la bonne idée de privatiser le restaurant pour le dîner.
A la carte, la majesté la soupe à l’oignon, son altesse royale l’œuf mayo, ou encore les sérénissimes escargots de Bourgogne font saliver côté entrées. Pour les plats, c’est le choix du roi entre un steak au poivre et pommes allumettes maison, un cabillaud de ligne et beurre à l’estragon, une belle salade de lentilles cultivées dans l’Essonne… Quant aux desserts, c’est le sacre des classiques de brasserie : l’île flottante parfaite, des fraises Melba des Yvelines avec une belle chantilly maison, des profiteroles ou encore les glaces et sorbets artisanaux de Philippe Faur, Meilleur Ouvrier de France. Tant de cols tricolores et de têtes couronnées à La Flottille !
Une décoration bucolique dans l’esprit guinguette 1900
La Flottille revêt ses tenues d’apparat grâce à l’agence d’architecture d’intérieur versaillaise Versions, déjà en charge de plusieurs projets au sein du Domaine national de Versailles. Située à quelques pas du château, la directrice de création Justine Dumoulin est très attachée à ce restaurant iconique : « Notre but était de respecter l’âme, de la sublimer même, en nourrissant le lieu de son histoire d’origine – celle d’une guinguette 1900 au bord de l’eau – et en y soufflant un vent frais et nouveau autour d’une thématique jardin d’hiver ».
Passée la belle porte tambour en bois verni, on arrive dans la pièce centrale avec le bar d’époque magnifié par une piste en zinc moulurée. De part et d’autre s’ouvrent deux salles lumineuses bordées de baies vitrées, avec le charmant brouhaha d’une brasserie. Sur le sol carrelé chatoyant, un mobilier délicieusement rétro dans l’esprit d’un jardin d’hiver : des banquettes en tissu Pierre Frey (une grande maison dont l’histoire est intimement liée à Versailles), des chaises en rotin et des tables en bois ou en marbre, décorées de jolis bouquets de saison.
Aux murs, des treillages raffinés et des grands miroirs donnent une impression grandiose de galerie des glaces. Et en levant les yeux vers le plafond, on devine un calque de poutres de bois verni sur lequel court un motif de lierre renforçant l’esprit dedans-dehors. Tout est sublime, un véritable travail d’artisanat qui rappelle les ouvrages minutieux du château de Versailles.