Événement majeur de la confrérie Saint Etienne à Kientzheim (68) va se dérouler le 13 mai 2017; un chapitre solennel combine une cérémonie haute en couleur d’intronisations, un dîner de gala signé par un chef réputé et des vins d’Alsace d’exception.
À l’occasion du chapitre du 13 mai dédié aux Œnologues de France et de l’étranger, les fourneaux seront tenus par Philippe GERVASI de l’auberge du Neuland de Colmar, qui partagera sa très grande technique mise au service d’une gastronomie d’exception.
Créée en 1959, l’Union des Œnologues de France est le syndicat professionnel chargé d’assurer la reconnaissance et la défense de la profession d’œnologue. Regroupant environ 1 600 adhérents, elle est structurée en 7 antennes régionales et dirigée par un Comité de direction actuellement présidé par Cyril Payon.
L’œnologue supervise aussi toutes les étapes de la vinification (élaboration du vin) ou de la distillation (fabrication d’alcools). Il décide de la conservation, de l’assemblage, de l’élevage et de la mise en bouteilles. Pour évaluer la qualité du vin et en corriger, si nécessaire, les défauts, il effectue des analyses. Également expert en dégustation, il goûte régulièrement les vins d’Alsace tout au long de leur maturation.
De tous les professionnels de la filière vin, l’œnologue est celui qui possède le meilleur bagage scientifique. Il doit posséder un bon niveau en biochimie, biologie de la vigne, analyses chimiques et microbiologiques, techniques de vinification…
La profession exige une grande rigueur, des capacités d’analyse et un esprit vigilant, qualités indispensables pour superviser la production d’un vin, identifier un défaut ou un éventuel problème d’élaboration et en détecter l’origine.”, précise Véronique Renck, Responsable Marketing Communication de la Maison Wolfberger, précisant la participation de leurs œnologues sont : Jérôme KELLER, Déborah RUFFING, Emilie LEJOUR, Alexandre DI STEFAN, et Catherine GASSER. “Une grande responsabilité repose sur ses épaules. Elle exige du sang-froid et une grande ouverture sur le marché, sur les tendances et les attentes des consommateurs… du nez et du palais”
« Nul ne peut être confrère de Saint-Étienne s’il n’aime la joie, la bonne chère et le vin d’Alsace » édicte l’article 1er des statuts. L’admission ne sera prononcée qu’après épreuves viniques sur proposition d’un confrère et après accord du Grand Conseil. Les postulants sont inscrits dans les registres de la Confrérie avec rang et titre de confrère apprenti puis après apprentissage de un an au grade de confrère compagnon puis après un compagnonnage de un an au grade de confrère maître. Ces titres correspondent à la qualification du sujet quant à sa connaissance des vins d’Alsace. Les membres de la Confrérie sont intronisés lors d’un chapître solennel. La Confrérie Saint-Étienne compte actuellement 3000 intronisé
Le menu signé par Philippe Gervasi
Amuse bouche : Frivolité de saumon et crevettes, sucette de foie gras aux cacahuètes, muffin au lard et fromage
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Oeuf poché et son crémeux de pommes de terres aux truffes
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Filet d’esturgeon et son gâteau de courgette sauce Riesling
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Fondant de paleron de boeuf braisé au rouge d’Alsace, pomme sabot et barigoule de légumes
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Assortiment de fromages affinés
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Transparence de fraise et sabayon au crémant
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Mignardises