L’appellation « Fait maison », entrée en vigueur le 15 juillet 2014 et simplifiée en mars 2015, avait pour objectif d’apporter au consommateur toute la transparence sur le mode de production des plats proposés et les produits utilisés à leur fabrication. Or, l’information étant facultative, peu de logo « Fait maison » ont été apposé sur les cartes de restaurant. Pour ainsi dire, c’est un échec, les professionnels n’ont pas adhéré au principe. Le gouvernement change de fusil d’épaule et impose aux restaurateurs de signaler les plats congelés ou achetés tout préparés.
Thierry Marx, président confédéral de l’UMIH estime :
« Il y avait un besoin de transparence pour montrer que la gastronomie française ne triche pas et ainsi récompenser les professionnels qui font bien.
Même si ce n’est pas fait maison cela peut être bon. Le restaurateur peut acheter une pâte feuilletée chez son boulanger et un pâté chez son charcutier et le mettre sur sa carte, comme pour les fromages. L’essentiel est de le préciser en toute transparence.
De nouvelles règles pour plus de transparence
La ministre Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme annonce l’entrée en vigueur de nouvelles règles pour le label Fait Maison d’ici 2025.
“L’UMIH se réjouit de cette mesure qui permet de protéger le consommateur, de défendre les restaurateurs et préserver la restauration traditionnelle, génératrice d’emplois, de savoir-faire, symbole de l’art de vivre à la française et fierté de notre pays.
Pour Franck Chaumes, président de la branche Restauration de l’UMIH : « Ce nouvel affichage assurera la clarté dans l’assiette des consommateurs, qui choisiront ainsi leur type de restauration, tout en reconnaissant le travail des professionnels qui investissent dans la qualité et dans leurs équipes ».