Restaurant de la Fôret est le « Meilleur qualité-prix 2017 » de Gilles Pudlowski
Bernard et Caroline Ohl du Restaurant de la Fôret à Uberach (67) décrochent le prix du Meilleur rapport qualité-prix de l’année décerné par Gilles Pudlowski dans le Pudlo Alsace 2017, qui s’est déroulé le 6 mars 2017 au Pfurstubel à Pfulgriesheim.
«Je suis très honoré d’avoir reçu ce prix, notre travail est récompensé. Nous sommes de vrais artisans et nous veillons chaque jour à satisfaire au mieux nos clients » s’exclame BernardOhl.
Bernard Ohl, se forme à l’Hôtel Anthon à Obersteinbach au côté de Michel Birig, puis il part en Allemagne à Bad Bergzabern, où il travaillera pendant 3 ans en tant que sous-chef puis chef. De retour en Alsace il rejoint le Cygne à Wissembourg, pendant 3 ans, puis le Cygne à Gundershoffen en tant que second de cuisine de François Paul, alors 2 étoiles au Guide Michelin.
En 1990, avec sa femme Caroline, ils prennent la location-gérance du restaurant de la Forêt à Uberach (67), acquérant rapidement les murs.
Le restaurant de la Fôret dispose d’une soixantaine de couverts, mais également d’une terrasse pour l’été. Le Chef propose une cuisine semi-gastronomique et des recettes à l’ancienne remises au goût du jour. Le Meilleur rapport qualité-prix est mis en exergue chaque jour avec leur formule 2 plats tarifée à 10€ ou le menu affaire à 17€
A la carte en ce moment, la clientèle se réglae avec des rognons sautés et sa réduction de sauce au Porto, un quasi de veau avec une poêlée de champignons ou encore d’un pavé de bœuf avec une réduction façon béarnaise. »
«Quel plaisir de travailler avec des produits frais, sélectionnés dès que possible chez des producteurs locaux », souligne le chef découpant du porc en provenance de la ferme Gourmande de Wittersheim. « Avec Caroline Ohl, ma femme nous faisons attention à chaque détail », dit-il. « Nous avons refait notre salle de restaurant en y ajoutant de belles nappes, de la belle verrerie » précise le chef. .
L’Avis de Gilles Pudlowski
« Voilà une demeure qui illustre à merveille le savoir recevoir à l’alsacienne et le sérieux dans l’exigence avec le rapport qualité-prix en ligne de mire. Le menu du midi offre par exemple, pour 10 euros, la salade asiatique avec son nem de volaille, le cannelloni bolognaise et l’exquise salade assaisonnée au Melfor du jardin du Papy. Et, pour 3,50 euros, on rajoute l’assiette des trois chocolats (mousse, charlotte, fondant). Qui dit mieux ? On ajoute que les tables sont bien nappées, que les couverts ont de l’allure, que le service sourit. Aux commandes, deux pros qui régalent là depuis vingt ans, dans la discrétion, à deux pas de la brasserie et des maisons de distillation locales. Bernard Ohl, formé jadis chez Anthon à Obersteinbach et au Cygne de Gundershoffen, comme son épouse Caroline connaissent la musique. La seconde sourit avec l’évidence du naturel, le premier cuisine comme l’oiseau chante. »
Par Julie Jacques
Crédits photos : Restaurant de la Forêt