“La carotte pousse partout, sur toute la planète, et il semble que, depuis la nuit des temps, les humains s’en soient nourris. Si le carotène – ce pigment rouge et antioxydant – porte ce nom, c’est parce qu’il a été découvert dans la carotte par un chercheur allemand, Wachenroder, en 1881. On en a identifié d’autres ensuite, que l’on a rassemblés sous le nom générique de caroténoïdes, tandis qu’on qualifiait le premier de bêta-carotène”, explique Paule Neyrat, dans son ouvrage “Manger heureux, vivre longtemps et mourir en bonne santé !” paru aux éditions Alain Ducasse.
Les fibres, dont elle est également bien fournie, renforcent encore cette protection. Le bêta-carotène a le pouvoir de se transformer en vitamine A dans l’organisme. En fait, c’est lui qui en fournit la majorité, car cette vitamine (liposoluble) n’est pas tellement fréquente dans l’alimentation courante.
hommage à la famille régnante de la Maison d’Orange.
Depuis, la carotte orange a pris le pas sur toutes les autres. Cela ne fait que quelques années que les carottes d’autres couleurs ont revu le jour. Il en existe maintenant différentes variétés aux racines de longueur et de formats différents qui sont cultivées toute l’année. Les carottes dites « fanes », toujours vendues en botte, sont des carottes nouvelles, arrachées avant leur complète maturité et particulièrement tendres.
Malgré leur saveur sucrée, les carottes contiennent peu de glucides, donc peu de calories. Ce qui explique leur domination dictatoriale dans les régimes soi-disant« minceur » !
Vous avez tout intérêt à consommer des carottes le plus souvent possible. Le jus de carotte est agréable à boire, il vous fournit les mêmes caroténoïdes, mais ne contient plus de fibres, et c’est dommage pour votre microbiote.