Reportage de Fabrice Roy et Maé Chainet
Une vue imprenable sur Saint Paul de Vence, un petit parking, une boutique qui surplombe des dizaines de serres. C’est là que nous avons rencontré Pascale Fenocchio, qui cultive et vend les produits de l’exploitation qu’elle dirige avec son mari Gilles.
Nous arrivons vers 10h30. Une boutique en bois qui regorge de légumes et de fruits. Quelques clients s’affairent autour des étals. Pascale Fenocchio nous accueille avec un grand sourire. Elle et son mari Gillesont débuté à la Colle-sur-Loup il y a plus de 10 ans. Gilles perpétue le savoir-faire de trois générations d’agriculteurs cependant que Pascale a embrassé l’aventure suite à une reconversion professionnelle.
Les 60 serres s’étagent à flanc de coteau. Chacune recèle un trésor que le soleil irrigue autant que l’eau. Au loin, le promontoire de Saint Paul de Vence semble veiller sur l’exploitation.
Le couple débute avec des paniers à l’initiative de la chambre d’agriculture puis met en place progressivement une vente directe. Très vite, Pascale et Gilles constatent que, pour être viable, leur commerce doit proposer une large gamme de produits. C’est alors qu’ils complètent leur offre par celle d’autres producteurs qui ont une démarche qualitative similaire à la leur. C’est le cas, par exemple, des agrumes, de la viande et du fromage.
Pascale et Gilles privilégient les circuits courts. Ils vendent principalement sur place et font partie de la coopérative agricole « Le marché de nos collines » un point de vente directe créé en 2003 au Rouret par 21 producteurs locaux.
Sur les 4,5 hectares de leur exploitation, ils prennent soin de leurs 60 figuiers et cultivent 8 variétés de tomates anciennes, 3 variétés d’aubergine et presque tous les légumes de la création: pommes de terre, blettes, poivrons, concombres, persil, radis, poivrons rouges, poivrons salade, concombres libanais, fenouil, choux, haricots verts, petits pois. Sans compter les d’artichauts, poussés en nombre cette année.
Pour valoriser davantage ses produits et de son savoir faire, le couple a débuté sa transition vers l’agriculture biologique début 2018. En février 2019, ils pourront se déclarer en conversion. Un an plus tard, si tout va bien, ils seront officiellement labellisés bio.
Les 60 serres s’étagent à flanc de coteau. Chacune recèle un trésor que le soleil irrigue autant que l’eau. Au loin, le promontoire de Saint Paul de Vence semble veiller sur l’exploitation.
Le couple débute avec des paniers à l’initiative de la chambre d’agriculture puis met en place progressivement une vente directe. Très vite, Pascale et Gilles constatent que, pour être viable, leur commerce doit proposer une large gamme de produits. C’est alors qu’ils complètent leur offre par celle d’autres producteurs qui ont une démarche qualitative similaire à la leur. C’est le cas, par exemple, des agrumes, de la viande et du fromage.
Pascale et Gilles privilégient les circuits courts. Ils vendent principalement sur place et font partie de la coopérative agricole « Le marché de nos collines » un point de vente directe créé en 2003 au Rouret par 21 producteurs locaux.
Sur les 4,5 hectares de leur exploitation, ils prennent soin de leurs 60 figuiers et cultivent 8 variétés de tomates anciennes, 3 variétés d’aubergine et presque tous les légumes de la création: pommes de terre, blettes, poivrons, concombres, persil, radis, poivrons rouges, poivrons salade, concombres libanais, fenouil, choux, haricots verts, petits pois. Sans compter les d’artichauts, poussés en nombre cette année.
Pour valoriser davantage ses produits et de son savoir faire, le couple a débuté sa transition vers l’agriculture biologique début 2018. En février 2019, ils pourront se déclarer en conversion. Un an plus tard, si tout va bien, ils seront officiellement labellisés bio.
Développer la relation producteur-restaurateur et contrer la concurrence sauvage
Les épinards en leur serre… © Fabrice Roy
La clientèle de Pascale et Gilles compte très peu de restaurateurs. Pour elle, les chefs doivent insister auprès de leur clientèle sur la provenance des produits et développer un flux d’approvisionnement de produits de saison qui soit régulier et planifié, au delà de l’anecdote.
La période estivale est en outre propice à l’installation des acheteurs-revendeurs de bord de route. Ces « producteurs » qui, pour la plupart, n’en sont pas, fracassent les prix et font une concurrence frontale aux exploitants cultivateurs.
Les fenouils… © Fabrice Roy
Passion et patience
Les serres et Saint-Paul de Vence. © Fabrice Roy
Les yeux de Pascale brillent. C’est un métier de passionné, « belle expérience qui mérite d’être vécue » et dans laquelle l’entraide est une notion centrale. L’apport des reconversions professionnelles est également enrichissant pour ceux qui ont toujours été dans le milieu.
Pascale ajoute: « Avec Gilles, mon mari, on se complète, les différences de chacun apportent l’avantage »
Alors, passion et patience? Il y a de la place pour d’autres candidats, patients et passionnés.
Pascale ajoute: « Avec Gilles, mon mari, on se complète, les différences de chacun apportent l’avantage »
Alors, passion et patience? Il y a de la place pour d’autres candidats, patients et passionnés.
Les trouver…
EARL – Les Coteaux Saint Paulois
723 chemin Saint Etienne
06570 Saint Paul
Tél : +33 (0) 6 63 94 91 26
legumes-saint-paul.com
contact@legumes-saint-paul.com
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