Le restaurant Iodé fait le pont entre le Japon et la France, autour d’un comptoir, d’un menu abordable et d’une pêche française durable au cœur de Paris.
“Chez Iodé, on a voulu s’affranchir de ce poids de la tradition pour offrir une expérience unique, authentique, mais décomplexée” explique le propriétaire des lieux Jean-Philippe Levilain. Le tout en ramenant la cuisine japonaise de comptoir à des tarifs accessibles et plus abordables avec un menu “omakase” subtil et complet à 92 euros.
Un moment de partage
Vivre un repas au comptoir autour de sushis et poisson cru, comme dans une scène de film, existe donc chez Iodé grâce au jeune chef
Jun Yoshikawa, ayant fait ses armes dans les plus belles adresses japonaises de la rue Saint-Anne. À chaque plat, le chef embarque ses clients dans son univers de la confection jusqu’à l’assemblage. Jun Yoshikawa propose également un moment de partage tout au long du repas, durant lequel le client peut partager, dialoguer et échanger avec le chef.
Une ode à la pêche française
Avant même de naître, Iodé avait un cap à suivre : défendre et offrir une cuisine japonaise qui s’appuierait sur un approvisionnement transparent et de qualité, une pêche française, locale et durable. Ainsi, le sourcing s’étend des Pyrénées, pour la truite, à l’Île de France pour les plantes et les herbes, qui viennent orner les créations, jusqu’aux ports et aux criées bretonnes de Lorient, Roscoff ou Audierne, dans le Finistère. Au menu, des oursins des Glénans, des langoustines du Guilvinec, des Saint-Jacques d’Erquy, du bar de la mer d’Iroise, du thon rouge du Golfe de Gascogne.
Des produits locaux en voyageant
Oursin, mulet noir, grondin, langouste, otoro, seiche blanche, thon rouge, Saint-Jacques : le menu “omakase” est riche. Le voyage, se découpe en plusieurs étapes, selon l’inspiration du chef et des arrivages des différentes criées : des sashimis, une soupe de poisson, un chirashi, des nigiris, un temaki, des gunkans et un mochi pour clôturer le tout.
Des accords mets & sakés
Les sakés japonais figurent sur la carte des boissons (au verre ou à la bouteille), mais ils cohabitent aussi avec une sélection de vins nature, qui vous baladera entre les vins blancs de la Loire (Mosse, Domaine Perrault Jadaud), du Jura (Domaine de la Pinte), de la Bourgogne (Frédéric Cossard) et même du Sud-Ouest (Château Lafitte, Domaine du Fond Cyprès). Au rayon du sans-alcool : des kombucha (brut nature ou clémentine) brassés et embouteillés à quelques centaines de mètres du restaurant.