Ces deux préparations sont complémentaires. La pâte de coings est en fait le sous- produit de la gelée. Les temps de préparation et de cuisson sont un peu long, mais quel bonheur de se prendre une demi-journée au creux de l’automne pour réaliser ces deux douceurs aux fruits merveilleux.
Tout d’abord, décrocher votre téléphone fixe et éteindre votre portable. Mettre une ou deux bonnes bières au frais.
Temps de préparation et de cuisson: une après midi…
Ayez:
4 kg de coings bien mûrs
4 à 5 kg de sucre cristallisé
4 citrons
Une belle gousse de vanille
La gelée de coings
Essuyer les fruits à l’aide d’un chiffon pour enlever le duvet.
Les éplucher à l’aide d’un économe.
Ôter les parties noires du pédoncule et de la fleur.
Couper les coings en quatre.
A l’aide d’une étamine ou d’un mi-bas, presser sans forcer.
Vous obtiendrez d’un côté environ 2.5 litres de jus et 1.8 kg de pulpe.
Peser votre jus.
Le faire chauffer dans une bassine à confiture avec le même poids en sucre.
Réduire en remuant souvent jusqu’à obtenir une texture épaisse. Déposer une goutte dans de l’eau froide: celle-ci doit figer légèrement.
Quand la gelée vous semble bonne, la verser dans des pots. Visser le couvercle. Renverser de suite les pots côté couvercle afin de stériliser celui-ci. Laisser quelques minutes puis redresser les pots. La gelée sera prise le lendemain matin.
Elle est aussi nommée “confiture sèche”
Elle se conserve plusieurs mois.
Nul besoin d’employer de la pectine ou des acides tartriques ou citriques.
Peser la pulpe obtenue ainsi que son poids identique en sucre.
Verser un litre d’eau dans la bassine à confiture. Bouillir puis ajouter le sucre afin d’obtenir un sirop.
Ajouter la pulpe; bien remuer à l’aide d’un fouet solide.
Pour obtenir une pâte fine, mixer quelques minutes cette masse.
Remuer sans cesse sur feu doux.
Laisser sur le coin du feu en remuant très souvent pendant au moins trente minutes.
Verser la pâte dans des moules. Laisser refroidir jusqu’au lendemain.
Couper de petits carrés puis les laisser sécher à l’air ou dans un dessiccateur ( 12 heures à 36°C.)
Par Daniel Zenner