Cheffe privée alsacienne de 27 ans, Victoria Scherrer se donne comme mission de démocratiser l’alimentation végétale “pour être en harmonie avec les autres et se sentir performant au quotidien”. Aux éditions Vérone, ce livre est paru le 26 octobre 2022. Il ne s’agit pas d’un livre de recette mais d’un guide sur le végétalisme.
En décrivant le paysage de notre société, cet ouvrage amène progressivement le lecteur à comprendre les raisons qui poussent de nombreux adeptes à bannir les produits d’origine animale. Plus qu’un simple plaidoyer, nous comprenons ici comment notre état d’esprit joue un rôle déterminant dans ce changement”, explique l’auteure.
Victoria Scherrer est également la fondatrice de nugreen, une entreprise opérant dans le domaine des services de traiteurs et qui prépare des plats 100% axés sur le végétal. Voici sa définition du végétalisme : un antidote puissant contre les maux qui accablent la société moderne : industrialisation de masse, destruction du vivant, pollution de l’air, fatigue mentale et physique, maladies auto-immunes… Être veggie sans chichis n’est pas une spéculation afin d’adopter une alimentation végétale, mais un enseignement pratique pour combattre la gangrène de ce monde.
Extrait du livre – Ce que les vegans consomment
Nombreux sont ceux qui associent le véganisme avec restriction, malnutrition, marginalisation et plus. Mais en réalité, de plus en plus de vegan vivent à nos côtés sans se démarquer réellement. En fonction de choix diététiques personnels, les vegan peuvent consommer des burgers de haricots rouges et des saucisses, des glaces à la noix de coco, des préparations aux Oréos et des sodas. Même s’il existe différentes sortes de régimes vegan et qu’il est de coutume de poser un label sur ce qu’on mange, vous n’avez pas besoin de vous sentir concerné par le régime vegan cru ou le régime vegan riche en glucides.
Si par ailleurs, il vous est impossible d’envisager l’arrêt complet d’un aliment comme les oeufs, le miel, le fromage ou le yaourt, alors faites comme bon vous semble ! Le but n’est pas de se sentir coupable en pensant s’éloigner de ce à quoi on souhaite adhérer. Il ne s’agit pas d’être végan mais plutôt de réflexion et de choix raisonnés. Se sentir redevable en adhérant à une communauté émettant des règles de fonctionnement strictes ne mène à rien d’autre qu’au chaos. Plus vous avez de choix au début, plus le départ se fera en douceur.
Être veggie sans chichi
Victoria Scherrer aux éditions Vérone
222 pages – 19€