Situé au coeur du 18ème arrondissement parisien, entre les rues vivantes des Abbesses et Lepic, à proximité du légendaire Moulin Rouge, Adraba est un restaurant dédié à la célébration des traditions culinaires du Levant.
Adraba constitue une aventure collective avec Eden, Elior, David et Shlomit. Originaires d’Israël et établis en France depuis quelques années, ces associés se sont croisés lors de leur collaboration au sein du restaurant Balagan à Paris. Leur amitié s’est solidifiée autour d’inspirations communes et d’une passion partagée pour l’hospitalité.
À la tête de leur premier établissement, Elior Benaroche, ancien chef du Balagan, partage la responsabilité du comptoir avec David Weiss, expert en mixologie. Eden Bar supervise la salle, assurant l’accueil et l’accompagnement des convives, tandis que Shlomit Landmann se charge de la gestion de l’établissement.
À travers Adraba, ces quatre amis ambitionnent de raviver avec une éthique particulière la culture culinaire levantine faite d’influences variées, actuellement divisée en plusieurs pays. À Paris, Adraba bénéficie d’un cadre moderne propice à la fusion de cette nouvelle cuisine.
Avec une cuisine authentique et avant gardiste fusionnant les saveurs de la Méditérranée et du Moyen-Orient, Adraba offre une expérience gastronomique, où l’ambiance festive et le partage sont à l’honneur.
La cuisine
Avec leur approche culinaire brute et novatrice chez Adraba, Elior, Eden, David et Shlomit ambitionnent de mettre en lumière des produits emblématiques cultivés par les peuples nomades du Levant. Chaque communauté a apporté avec elle ses ingrédients (graines, épices, herbes, légumes, traditions), contribuant ainsi à la richesse et à la diversité de la région levantine. Le chef Elior Benaroche a exploré les racines de ces cuisines pour concevoir une gastronomie qui jongle entre passé et présent.
La carte des boissons est quant à elle élaborée par David, propose des associations de goûts équilibrées et audacieuses. Le cocktail « Téhéran Twist », amer et sec, mêle gin, citron perse et la puissance camphrée de la cardamome. Le « Gucci », pour les « Fashion Week » lovers, réveille les papilles avec ses 4 agrumes (orange, cédrat, yuzu et combawa) et sa poudre d’or.
En clin d’oeil à un voyage marquant de David en Turquie et à sa passion pour la gastronomie maghrébine, le « Rassi » combine la mangue à la fraîcheur du ayran (une boisson turque à base de lait fermenté) et aux notes épicées du ras-el-hanout.
Un lieu rempli d’histoire
La singularité de l’hospitalité chez Adraba se manifeste à travers une décoration à la fois chaleureuse, moderne et minutieusement élaborée. Dès l’entrée, situé à l’angle de la rue Véron, la cuisine s’ouvre sur une salle accueillant une cinquantaine de convives, où dominent des teintes naturelles d’or, d’olive et de crème, évoquant les périples des nomades levantins.
La vaste surface du comptoir aux reflets minéraux, délimitant la salle, offre une vue d’un côté sur le grill au charbon de la cuisine, et de l’autre sur le bar à cocktails moderne. L’utilisation habile du bois, de la chaux et des nuances terreuses fusionne avec les murs revêtus de béton ciré, comme polis par le passage du temps.
Dans cette salle, l’alliance des matières se joue avec subtilité : des tables en bois, des banquettes moelleuses et de grands miroirs côtoient des étagères en métal ornées de vases représentant différentes époques levantines et de bougeoirs. Les quatre amis ont collaboré avec Eyal Eliezer, un artiste spécialisé en calligraphie araméenne et les anciennes cultures de la région levantine, pour créer une fresque murale impressionnante de plus de deux mètres, honorant les traditions ethniques de ces régions oubliées.
Avec des traits fins et monochromes évoquant le fusain, la fresque représente les silhouettes de quatre individus venant des quatre coins de la région levantine, vêtus de toges, et entourés de blé, de sauge, de sumac et d’oignons nouveaux, symbolisant la diversité agricole de leur terre d’origine. Le vêtement drapé d’une des figures est d’influence israélienne, la lyre fait référence à l’Égypte antique, tandis qu’au centre, les yeux soulignés de khôl d’une autre silhouette rappellent le lien indéfectible des traditions levantines avec la culture libanaise.
