“Existe-t-il un autre produit que le chocolat qui, depuis des siècles, soulève autant de passions et de controverses, auquel on attribue autant de pouvoirs ?” s’interroge Paule Neyrat, dans son ouvrage “Manger heureux, vivre longtemps et mourir en bonne santé !” paru aux éditions Alain Ducasse.
Le chocolat devint la boisson à la mode dans la noblesse espagnole, puis française et ensuite européenne. Et partout, il souleva passions et discussions, accusé à la fois d’être magique et nocif, inculpé de bien des maux et d’autant de vertus sur la santé.
Il en a été de même après que le chocolat s’est démocratisé au XVIIIe siècle et sa production industrialisée au XXe siècle. Jusqu’à la fin du siècle dernier, le chocolat était accusé de donner des boutons et mal au foie, de constiper, de faire grossir : on le consommait en culpabilisant.
On croule sous les études qui décortiquent sa richesse en tout un tas de molécules diverses et variées agissant tous azimuts, de la protection cardiovasculaire à la dépression.
À cela s’ajoute la sécrétion d’endorphines, molécules calmantes et euphorisantes, venant du plaisir de sa dégustation. Il suffit d’un ou deux carrés pour se faire du bien. Mais pour que la protection cardiovasculaire s’exerce, on estime quela dose de 40 g par jour est la bonne. D’où l’intérêt du chocolat pour vivre heureux et vieillir en bonne santé!