Stéphanie et Romain Creuztmeyer au Colbert ©SandrineKauffer

Le Restaurant Colbert a vraiment tout pour plaire !

Stéphanie et Romain Creuztmeyer viennent d’ouvrir en mars dernier le restaurant Colbert à Strasbourg dans le quartier du Vieux-Cronenbourg (67). Cette adresse fait déjà parler d’elle ! Est-ce pour la cuisine du chef ? Le rapport qualité-prix déjà souligné par Gilles Pudlowski ? Le charme des Lieux ou le sourire des deux jeunes propriétaires ? Vous êtes déjà conquis à peine franchi le seuil de la porte du Colbert.

Au 127 de la route de Mittelhausbergen, Stéphanie et Romain Creuztmeyer ont racheté le fonds de commerce de l’ancien Nautilus fermé depuis quelques temps. Cela faisait trois années, qu’ils recherchaient l’endroit idéal pour s’installer après avoir tenu 5 ans le restaurant du Golf à Illkirch en location-gérance. “Une belle expérience, nous avons beaucoup appris”, souligne Romain Creuztmeyer. Alsacien, diplômé du lycée hôtelier d’Illkirch, formé chez Eric Westermann au Buerehiesel à Strasbourg “une belle promo”, se souvient-il, citant Xavier Jarry le chef de cuisine de la “Dame de Pic” à Paris. Il intègre ensuite la brigade de Yannick Mattern, au Château de l’île à Srasbourg, membre des Grandes Etapes Françaises et c’est là qu’il rencontre Stéphanie, Maitre d’Hotel.
le restaurant Colbert à Strasbourg-Cronenbourg ©SandrineKauffer
Elle, Bordelaise, fille d’un père militaire, a beaucoup voyagé. A son actif des maisons étoilées, comme le Verbier Rozalp en Suisse, chez Régis Bulot en Dordogne (1*Michelin), à l’hôtel des Neiges à Courchevel avant de rejoindre le Château de l’île puis de réunir son destin avec celui de Romain.

Mais, ils cultivent un autre point commun, celui qui répond à la question du nom : pourquoi le Colbert. “C’est mon second prénom”, s’exclame Romain. “Depuis toujours je me disais que si j’ouvrais un restaurant je voudrais l’appeler ainsi”. “Et mon grand-père qui était dans la marine a voyagé sur le navire Colbert” rajoute Stéphanie. Le nom était tout trouvé.


La décoration est au diapason. Réalisé par Les Agenceurs, le restaurant haut de plafond, moulures et encadrements, est de style belle époque avec un vieux-vert singulier et rétro. L’ornement est épuré, offrant simplement une collection de casseroles en cuivre exposées, espaçant les 40 couverts avec facilité, créant des intimités, installant des banquettes et de confortables chaises-fauteuils. De longs rideaux beiges créent une séparation avec une salle de banquet, sans oublier celle du séminaire à l’étage. “Nous voulions “vieillir” l’endroit, lui donner une personnalité”, souligne Romain.

Avec un accès facile, un parking privé et une trentaine de places sur la terrasse, Colbert a vraiment tout pour plaire.


champignons rotis, oeuf mollet, consommé en émulsion de cèpes et tartine de jambon de canard ©SandrineKauffer
Coté salle, deux femmes ! Aux cotés de Stéphanie, Carole Schmitter, sommelière, fille de restaurateurs (S’barrer-Stuebel à Barr) présente avec entrain les vins. Formée au Cefppa d’Illkirch, puis au Crocodile avec Gilbert Mestrallet et Emile Jung, passée par le Mercure dans le cadre de son BTS, elle fait une halte à l’écrin des saveurs à la Meinau avant de rejoindre le Colbert au mois de juillet.

Leur tenue en soirée a un coté chic, cravatée sur un chemisier bleu clair, tablier retroussé sur la taille, mais relevé lors du déjeuner. Il fallait y penser.


truite marinée, raifort racine, agrumes et condiments ©SandrineKauffer
Coté cuisine, c’est Romain avec deux cuisiniers qui mettent en scène une carte raisonnable aux tarifs attractifs. “Je voulais être accessible. Le midi nous avons deux formules à 14€ (2 plats) et à 18€ (3 plats) avec du choix ainsi que des suggestions sur ardoise”.


Epaule d’agneau confite, haricots de Paimpol cuisinés à la tomate et ail confit de Lautrec ©SandrineKauffer
A la carte en entrée, on retrouve “Les légumes du jardin de Marthe”, un foie gras de canard, chutney de figues et réduction de Porto, ou encore un lieu jaune confit à l’huile d’olive, purée de butternut à l’huile de noisette, concassée de noix et cécina.


Txogilxu (boeuf de Galice) coeur de romaine ©SandrineKauffer
Pour suivre une langue de veau cromesquis de tête, condiment vinaigrette moutarde de bière, jarret de veau braisé, une matelote de sandre, poitrine de lard confite, fines tagliatelles au beurre , ou encore la sole coquillage garniture florentine.
Garniture pommes rissolées olives noires et tomates confites ©SandrineKauffer


un extrait de son fameux Paris Brest ©SandrineKauffer
Croustillant chocolat Caraibes, pignons de pins caramélisés et milk shake chocolat noir ©SandrineKauffer


les figues rôties avec glace vanille turbinée minute et St-Christin ©SandrineKauffer
Avant le sucré, laissez-vous tenter par le charriot de fromages affinés de la Maison Tourette qui navigue en salle, puis si un seul choix vous était donné goutez-donc donc le Paris-Brest Romain.

Ici, tout fleur bon le fait maison, l’allégresse et le sourire des jeunes propriétaires en disent long sur le plaisir et l’envie qu’ils ont de vous satisfaire.

Par Sandrine Kauffer
Crédit photos ©SandrineKauffer

Colbert,
127 route de Mittelhausbergen,
67200 Strasbourg;
03 88 22 52 16.
www.restaurant-colbert.com.
Fermé le dimanche et le lundi.