C’est dans le ventre de Paris que Le Minet Galant, anciennement « Le Petit Colbert », pour les connaisseurs, a pris ses quartiers. Idéalement placé au cœur de l’Opéra, à deux pas du théâtre des Bouffes Parisiens, signé Un clin d’œil de Jérôme Jeusselin et de son associé Adrien Briot, propriétaires du lieu.
Pour comprendre cette adresse, une explication de texte et un petit saut dans le temps s’imposent. Le Minet Galant fait référence à une pièce de théâtre de Feydeau « La puce à l’oreille » (Raymonde soupçonne son mari, de la tromper à l’hôtel du « Minet-Galant »). Un hommage au Paris d’Autrefois, capitale de la fête et du Vaudeville, délicieusement canaille. Un esprit « dandy » que l’on retrouve au sein de l’atmosphère chic et feutrée, mais pas guindée, du restaurant. Banquettes bleu marine, miroirs dorés et quelques pièces chinées avec grand soin par Jerôme et sa femme, tables de belles factures, pour parfaire la décoration inspiration garçonnière.
Ces beaux volumes sur 2 étages et ses 70 couverts en intérieur (20 en terrasse) permettent d’imaginer de grandes tablées d’amis qui se retrouvent pour refaire le monde ou encore déjeuner pour faire affaire avec confiance et élégance !
Côté cuisine, c’est le patron Jerôme Jeusselin qui veille au grain pour envoyer des assiettes bien faites, modernes et de saison. Avec un papa traiteur charcutier qui officiait dans le 7e, Jérôme Jeusselin ne lésine pas avec le terroir ! Les terrines et les pâtés en croûtes du Minet Galant sont donc préparés dans la suite de cet héritage familial. La carte du Minet Galant donne le ton de la tradition bistronomique qui connait ses classiques : paleron de boeuf braisé façon bourguignon, échine de porc confite, frisée aux lardons et même soupe à l’oignon ! Ici c’est Paris. Déjà quelques plats signatures hautement recommandés : croustillant de gambas au basilic, les oeufs bio mimosa, La fameuse terrine de campagne au poivre vert du père Jeusselin pour démarrer, Onglet de veau grillé, beurre au thym ou Bar façon Colbert, sauce gribiche & haricots verts frais sont à commander selon les appétits. Pour les becs sucrés, riz au lait, mousse au chocolat, ou île flottante… Pas de doute on est bien sur un restaurant parisien qui nous respecte.
Côté bouteilles, là encore, la maison sait recevoir et sa relation privilégiée avec de vrais vignerons permet de proposer de belles références: Caroline & Louis Mitjaville – L’Aurage, Domaine Rapet – Corton Grand Cru, Charles Joguet – Chinon Clos de la Dioterie, Yves Cuilleron – Côte-Rôtie Bonnivières et Domaine des Creisses – Les Brunes. Le blanc n’est pas en reste, Thierry Germain – Saumur blanc L’Insolite, Cibonne – tentations pour sa fraîcheur et son côté fruité, Céline et Antoine Angst – Chablis 1er cru, Tardieu- Laurent – Hermitage.
